Voici le second chapitre de ce récit de partie présentant l’URSS telle que l’on peut la jouer dans Hearts of Iron IV. L’Armée rouge reprend du poil de la bête tandis que le troisième Reich entame les hostilités dans l’Europe de l’ouest, laissant à l’est le reste de l’Europe seul entre la faucille, le marteau, et l’enclume.

1937

Après les purges entamée au milieu de l’année (voir le premier chapitre), il s’agit de lécher les plaies : l’armée est réhabilitée et maintenant considérée comme soignée de toute influence trotskyste.

Les deux nations paria d’Europe, l’URSS et l’Allemagne nazie, se rapprochent et œuvrent à leur profit mutuel en signant le traité germano-soviétique.

L’URSS s’y engage à offrir des terrains d’entrainement qui permettent aux Allemands de saper les conditions du traité de Versailles. En contrepartie, un transfert de technologie menant à de nouveaux blindés légers a lieu.

Le char BT-7 devient le nouveau standard de l’Armée Rouge, les lignes de production sont actualisées sur-le-champ.

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La priorité nationale change, l‘armée doit redorer son blason si elle veut battre ses ennemis.
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5 400 chars légers à remplacer, autant dire que l’Armée Rouge gardera ses anciens T-26 encore un bon moment dans ses rangs.

1939

Les mois suivants sont marqués par l’annexion allemande de l’Autriche, ainsi que par des échauffourées sur la frontière sibérienne entre Japonais et Soviétiques.

Une guerre d’ampleur mondiale se rapproche à grands pas, l’Allemagne annexe les Sudètes, puis la Tchécoslovaquie.

Il est maintenant temps de vérifier si l’infrastructure frontalière est en état de soutenir une offensive rouge, car les rangs de l’armée ont bien grossi durant les trois dernières années.

Tout est en ordre, et grâce aux transferts allemands, nous commençons la production de chars T-34 avant l’heure. Les chars légers BT-7 continuent à former l’ossature des forces blindées soviétiques, car l’URSS n’est nullement en état de remplacer plusieurs milliers de blindés en l’espace de quelques mois. Les T-34 donneront toutefois plus de mordant aux deux armées motorisées qui attendent la guerre en Biélorussie.

Comme historiquement, Hitler envahit la Pologne à l’automne 1939, après avoir conclu le pacte Ribbentrop-Molotov, qui nous garantit la moitié orientale de sa victime en échange d’un traité de non-agression. La Wehrmacht a du mal à passer, et piétine plusieurs semaines en Posnanie.

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L’infrastructure européenne ne pose pas trop de problèmes, de grandes concentrations de blindés peuvent toutefois créer des bouchons, qui eux-mêmes provoqueront de l’attrition.
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Les Polonais s’accrochent, cette conquête coûtera cher au moustachu.

1940

En Pologne le travail de boucher n’est terminé qu’en décembre 39. Pour changer de leurs habitudes, les nazis honorent le pacte et nous cèdent quelques centaines de milliers de kilomètres carrés.

Le système de plan de bataille permet d’assigner une ligne de front pour chaque armée, le redéploiement de plus de 150 divisions se fait avec aisance.

Nous réorientons la politique extérieure vers la Baltique, où les trois petites républiques tremblent devant l’appétit de l’ogre rouge que j’incarne.

L’Allemagne continue dans sa lancée et ne fait qu’une bouchée de la France, de la Belgique, du Luxembourg et des Pays-Bas.

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Après la chute du gouvernement polonais, l’Armée Rouge avance vers les nouvelles frontières germano-soviétiques.
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Voici de nouvelles républiques pour notre grande union. Pas de volontaires ? Serrons la vis !

Un mois de campagne hivernale et les Français demandent l’armistice, qui leur est d’ailleurs refusé – toute la France sera occupée, aucun gouvernement provisoire, aucune ligne de démarcation tolérée. Une décision lourde de conséquences, car l’activité de la Résistance s’en trouve bien renforcée, et les plages de la Méditerranée doivent être défendues par des hommes qui manqueront ailleurs.

De mon côté, j’exerce une pression politique impitoyable sur les 3 républiques baltes, qui se soumettent une à une, brisées par la perspective d’un combat contre l’Armée Rouge. La Bessarabie elle aussi rejoint l’URSS, la Roumanie n’a aucune chance de gagner une guerre sans soutien allemand.

L’économie de ces nouveaux territoires est mise au profit de l’industrie de guerre, qui connait un essor rapide. Tellement rapide que les matières premières viennent à manquer. Pas l’acier bien sûr, dont je dispose en quantités astronomiques.

C’est le caoutchouc qui fait défaut, et malgré la construction d’une usine de caoutchouc synthétique dans l’Oural, la demande reste grande.

C’est du Royaume-Uni que viennent les importations, achetées par l’équivalent monétaire de la production de six usines civiles, qui manquent cruellement dans le domaine des constructions.

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Les roumains risqueront-t-ils une guerre avec nous pour la Bessarabie ?
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Le caoutchouc est une ressource rare dans Hearts of Iron IV.

Les annexions permettent non seulement une production accrue, mais aussi quelques prises d’équipement bien pratiques.

Le manque chronique d’armes légères se trouve atténué par les stocks lettons et estoniens, qui sont attribués aux divisions en formation.

Une tentative de débarquement alliée en Bretagne est jugulée par la Wehrmacht en juillet 1940, de mon côté j’essaye de nommer un maximum d’administrateurs de qualité au gouvernement, ce qui n’est pas aisé, faute de points d’action politique.

J’en ai dépensé beaucoup en passant en économie de guerre, qui limite la consommation civile de biens et accélère les constructions dans le domaine militaire.

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Équipement hétéroclite ? Il faut bien armer tous ces bras !
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Bien peu de ministres et de conseillers viennent soutenir Staline, il faut dire qu’il a tendance à les raccourcir d’une tête au moindre toussotement.

L’internationale communiste accueille un nouveau membre, le Sin-Kiang.

Il aidera à sécuriser le flanc oriental de l’Union Soviétique, potentiellement menacé par les impérialistes japonais. Seules 24 divisions soviétiques y assurent une défense en cas d’urgence.

On remarquera aussi que les nouveaux chasseurs LaGG-3 renforceront l’armée de l’air.

L’Axe commence à recevoir du renfort, d’abord l’Italie, maintenant la Bulgarie, bientôt sûrement la Hongrie et la Roumanie. Il est temps de faire jouer des muscles de mon côté aussi, la Finlande s’y prête bien : sans alliance, sans grande armée, avec des territoires d’importance stratégique.

Le plan de bataille est simple, l’infrastructure clairsemée du grand Nord ne permet pas de trop grands déploiements, et je ne voudrais pas laisser ma frontière avec l’Allemagne sans grosse garnison.

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L’internationale communiste compte peu de pays, mais d’autant plus de kilomètres carrés.
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En Finlande le gros de l’offensive aura lieu au Sud, une avancée sur toute la longueur du flanc Est n’aura lieu que si l’état-major finlandais en retire trop de troupes pour défendre la capitale.

1 commentaire

  1. Très sympathique à lire cet AAR moi qui n’ait pas encore tâté le jeu cela donne envie. Courage pour la suite on a hâte de découvrir la suite

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