AAR Hearts of Iron IV : valse soviétique, 1942 – 1944

Voici le quatrième chapitre de ce récit de partie sur le thème de l’URSS dans Hearts of Iron IV. La guerre prend inévitablement de plus amples proportions, toutefois ce n’est plus l’Axe qui mène cette danse macabre, mais bel et bien l’ours soviétique qui pleinement sorti de sa torpeur menace de dévorer le monde libre !

 

1942

L’industrie soviétique a maintenant atteint son apogée, la consommation de matières premières est telle que toute nouvelle usine ne pourrait plus opérer efficacement.

Les stocks de matériel sont considérables : à côté des dotations divisionnaires, nos réserves comprennent 3800 pièces d’artillerie, 1000 camions, 489 chars légers, près de 3000 chars moyens, un millier de chasseurs, ainsi que 38 millions d’armes légères.

Seuls les canons antichars manquent encore, car leur production a débuté il y a peu.

Au vu de ces chiffres, le schéma des divisions blindées est changé, un bataillon de chars légers est remplacé par des chars moyens.

L’expérience de guerre permet aussi d’améliorer les modèles d’aviation, le Sturmovik profite d’innovations suggérées par les pilotes au front.

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Stock de matériel soviétique.
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Schéma divisionnaire éditable.
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L’expérience permet de nouveaux types d’avions.

Préparés jusqu’au dernier bouton de guêtre à affronter le grand ennemi idéologique, l’Allemagne nazie, il n’y a pourtant aucun signe indiquant une « opération Barberousse » imminente.

Le Soviet suprême décide donc de prendre les choses en main lui-même. La priorité nationale, qui avait ces derniers mois abouti à la création d’une ville close dédiée aux sciences innovantes, pointe maintenant vers la guerre.

Occuper une partie de l’Europe ne sera pas chose facile. Une fois les combats gagnés, il faut pacifier le territoire.

La Finlande est patrouillée par la cavalerie rouge, en Iran les rares partisans ne sont pas combattus systématiquement.

Rien que pour la Pologne, il faudra détacher des masses de police militaire, sous peine de voir des sabotages cibler des usines ou des chemins de fer.

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Nouvelle priorité nationale : la guerre avec l’Allemagne.
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Le régime d’occupation est plutôt modéré pour l’instant.

Dans le domaine des recherches, la consolidation de l’industrie est toujours prioritaire, suivie par les doctrines militaires, et complétée par l’équipement militaire.

L’URSS ne dispose que très tard d’un 5e laboratoire de recherche, il y a donc un grand retard à rattraper par rapport aux autres belligérants.

17 septembre 1942, l’URSS attaque les forces de l’Axe. Hitler n’a pas senti le vent tourner, la Wehrmacht est en sous-nombre flagrant en Pologne.

Une pointe d’attaque force la Roumanie à la capitulation au bout d’une semaine à peine de combats.

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L’URSS n’est pas vraiment à la pointe de la technologie, il faut se concentrer sur l’essentiel.
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Les combats débutent sur une note positive, les chiffres entourés de vert indiquent une victoire, ainsi que le pourcentage de progression.

Alors que l’Armée rouge poursuit sa poussée vers le Sud pour prendre à la gorge la Bulgarie, je suis forcé de constater un mécanisme fort singulier.

Vous souvenez-vous des troupes allemandes qui gambadaient sur le territoire soviétique, en dépit d’un traité les y autorisant ?

Et bien elles y sont toujours…

Les taches blanches et grises montrent les divisions désormais isolées en territoire hostile. Sans ravitaillement, elles peuvent à peine combattre, mais toujours bouger et ainsi détruire mes usines. Et il faut bien les nettoyer, ces foyers de résistance, ce qui demande un micro-management énorme.

Le pire étant le Caucase, où il y a tellement de divisions allemandes en transit que deux armées soviétiques menacent d’être coupées de tout ravitaillement.

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Merci à cette mécanique plus que curieuse, désormais corrigée avec le nouveau patch.
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Situation de ravitaillement difficile dans le Caucase pour les troupes russes.

1943

Bien qu’elles opposent une résistance acharnée, les armées allemandes n’ont que peu de chances de stopper mon invasion en Europe.

Les blindés progressent par étapes, encerclant un maximum de divisions ennemies, pour ensuite laisser le temps à l’infanterie de réduire les poches et de couvrir leur prochaine avancée. Cette poche en Hongrie coûtera 25 divisions à l’Axe, des troupes irrémédiablement perdues.

Le coup de grâce est porté par l’Espagne Républicaine, qui rejoint l’Internationale Communiste et attaque les Allemands dans les Pyrénées, alors que ceux-ci ont déjà du mal à repousser un débarquement allié en France.

Où se trouve la redoutable Wehrmacht, pourtant peu défiée jusque-là ? Et bien … en partie en Suède, où stationnent pas moins de 60 divisions !

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Une poche considérable sur le point de capituler.
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L’air de rien, la Wehrmacht est plutôt hargneuse et la progression lente.

La Scandinavie, priorité intéressante s’il en est pour l’IA …

Le système de plans de bataille commence à devenir fouillis, les lignes de front de plusieurs armées s’entremêlent, et il devient difficile de garder le contrôle partout.

Berlin tombe en mai 1943, mais il n’y aucune capitulation allemande en vue.

L’unité nationale du Reich est à 90%, le fanatisme nazi empêche tout drapeau blanc. Qu’importe, l’offensive soviétique continue.

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La bataille de Berlin.
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Toujours pas de capitulation, le lavage de cerveau nazi a bien fonctionné.

En Grèce, ce sont les troupes des Alliés qui me combattent, et le succès de leur débarquement en France me pose problème.

Je n’ai pas envie de les voir prendre le cœur industriel de l’Allemagne, la Rhénanie, avant moi.

Un nouveau modèle de char commence à équiper les corps mécanisés soviétiques, le T-44, trop tard cependant pour accélérer mon avancée.

De plus en plus confus, les combats ne se décident plus qu’à coup de percées de blindés. Mon habitude consiste à assigner les armées d’infanterie à des lignes de front associées aux plans de bataille de Hearts of Iron, et de contrôler manuellement les corps mécanisés.

Éditer les lignes de front qui s’entremêlent est toujours possible, mais cela peut mener à de longs redéploiements par chemin de fer, il vaut donc mieux les éviter quand le front n’est pas très calme.

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Le IIIe Reich est en très mauvaise posture et entame la retraite sur 6 fronts différents.
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Les plans de batailles deviennent brouillons au fil de la campagne.

1944

En décembre 1943, le choc avec les Alliés s’opère désormais en Italie et en Grèce, la course pour la Rhénanie est toujours en cours.

Changement majeur, je transforme mes divisions motorisées en divisions mécanisées (équipés de semi-chenillés, bien plus efficaces que les camions car blindés).

Il aura fallu près d’un an et demi de préparation pour disposer d’un nombre suffisant de semi-chenillés, et ce alors qu’une énorme base industrielle porte cette innovation.

Rome tombe aux mains des forces libres françaises, l’Axe est à l’agonie. Les choses risquent de se corser rapidement avec les Alliés.

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La course à la Rhénanie !
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Pour l’IA les Français semblent plus pressés de conquérir l’Italie que de libérer l’Alsace.

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