Voici un rapide exemple d’une partie jouée en solo avec la nouvelle version de Blight of the Immortals. Sympathique jeu multijoueur coopératif en ligne sorti initialement en 2010 et qui revient cette année dans une nouvelle version, plus riche et aboutie.
Parmi les nouveautés intéressantes on notera que le jeu propose désormais un système de héros et de cartes à collectionner. Au début de chaque partie vous vous constituez une main de cartes à partir d’une base, et vous pouvez avec votre trésor de départ en acheter quelques unes. Cela permet d’obtenir, par un tirage aléatoire, des cartes peu communes ou rares, qui auront des effets spéciaux sur le champ de bataille. Et surtout qui permettront de varier ses tactiques.
A la fin d’une partie, selon son score on gagnera des points de Héros, qui permettront par la suite de racheter de nouvelles cartes et donc de faire évoluer ses armées.
Selon les cartes et les factions disponibles la configuration de chaque scénario varie beaucoup. Dans le jeu tout dépend d’abord de vos mouvements, qu’il faut bien planifier à l’avance. Puis interviennent trois autres facteurs.
D’une part la Mana, qui permet d’activer les pouvoirs spéciaux de différentes unités. Il faut donc souvent impérativement protéger ses sources de Mana, parfois rares, afin de ne pas se retrouver sans pouvoir utiliser ses pouvoirs spéciaux.
D’autre part la Valeur est un facteur qui permet d’augmenter son influence, pour rallier à soi des villages ou sites indépendants. Cela permettra aussi de recruter plus d’unités et de gagner plus d’or.
L’or est le troisième facteur important, que l’on utilise soit pour jouer des cartes de sa main, soit pour mobiliser des troupes dans une ville. De manière amusante, plus on mobilise de troupes dans une ville, plus la population de celle-ci diminue, et donc moins la ville produit d’or.
En ajoutant à tout cela les hordes de zombies qui peuvent se répandre plus ou moins vite, et plus ou moins aléatoirement, hordes qui si elles atteignent un site vont donc le dévaster entièrement et donner naissance à encore plus de zombies, cela donne donc un grand nombre de cas de figures. Pouvant aller jusqu’à un joli casse-tête au plus haut niveau de difficulté (“Nightmare”).
En mode coop le jeu peut paraitre plus simple, toutefois ça n’est pas forcément le cas. Car alors tout dépend évidemment de vos coéquipiers, de leur expérience, de leurs armées (donc de leurs cartes spéciales). Et bien sûr d’une bonne communication, pour s’aider l’un l’autre au bon moment.
Le mode solo à l’avantage d’offrir un grand nombre de cartes et de pouvoir se jouer à son rythme. Cela permet de se roder aux différents mécanismes du jeu, ou tout simplement de jouer une partie sans devoir attendre plusieurs jours pour voir évoluer la situation. En effet en coop, le jeu se joue en temps continue. Par contre en solo on peut faire avancer le chronomètre de plusieurs heures. En payant alors plus ou moins cher en points de valeur, ce qui permet aussi de moduler la durée de ce qui sont donc des tours de jeu déguisés.
Blight of the Immortals venant de réussir sa campagne sur Greenlight, le jeu devrait donc quitter la phase open bêta dans le courant du 3ème trimestre de cette année.
Se jouant à la façon d’un jeu de plateau, pour les amateurs d’invasion de zombies ou plus généralement de jeux ne nécessitant en moyenne pas trop de temps, cette nouvelle version devrait s’avérer un des meilleurs jeux de stratégie en ligne de cette année.
Merci Bertand pour cette news.
Je connaissais la version 2010, j’avais beaucoup aimé à cette époque le jeu, les graphismes, les règles simples, la petite mais suffisante diversité des peuples … bref un très bon jeu.
Après 3 parties de cette nouvelle mouture, je dois avouer que l’ancienne version avait un certain charme par rapport à celle ci.
Certe il y a plus de races, d’unité, de héros etc … mais les déplacements qui se font maintenant sur des quadrillages et non plus de village en village comme avant perturbe un peu … je preferrais largement l’ancien système.
Sinon cela reste très plaisant, de bons challenges en perspective.
Cela change de l’ancienne version, mais finalement le principe reste le même. On s’y habitue vite je crois, tout au moins ce fut mon cas, et puis le système avec les cartes / les héros est amusant. Il y a d’ailleurs eu une mise à jour de la bêta récemment, avec entre autre de nouvelles cartes à piocher.
Je ne connaissais pas l’ancienne version, mais celle-ci est très sympathique.
Il me semble qu’il y a cependant un certain problème d’équilibrage entre joueurs. L’écart entre les possibilités d’action du débutant, et celles des joueurs expérimentés et “blindés” de cartes rares me semblent abyssal. Heureusement que l’on est dans le coopératif, et donc on qu’a la limite on peut se féliciter de la puissance de ses alliés,
Mais cela donne parfois l’impression d’être plus spectateur que partie prenante.
Bon, il faut se consoler en se disant que cela fait partie de l’apprentissage: voir les stratégies des autres pour les décrypter, et collecter des coins pour améliorer son deck.
Il faut voir comment va évoluer la bêta mais en effet si un ou plusieurs joueurs ont de bonnes voire très bonnes cartes, ça crée un déséquilibre. D’un coté ça permet de gagner plus facilement une partie quand on débute, particulièrement au niveau Nightmare, le plus intéressant. D’un autre coté ça permet de voir en jeu différentes combinaisons.
On peut s’acheter pas mal de cartes avec juste 5 $, donc ça reste très accessible. Sinon il faut patienter et jouer plusieurs parties, pour récupérer des Hero coins. Et / ou se spécialiser sur une race et ne jouer pour commencer que des cartes avec celle-ci.
Après vu la diversité des cartes et le nombre de races, dans l’ensemble ça varie beaucoup. Là je viens de voir un bon joueur (donc quelqu’un avec beaucoup de belles cartes et qui semble bien savoir jouer à Blight), se faire à moitié massacrer. Probablement car il s’est retrouvé sans aide directe, et face à une nuée de zombies convergeant vers lui. Dans une partie on peut très bien se retrouver dans un coin, à coté d’un ou deux débutants, et avoir le ou les autres bons joueurs loin à l’autre bout de la carte. Donc le temps qu’ils arrivent à la rescousse, ça va chauffer. D’autant plus si un débutant tombe ou abandonne vite.
Tout ça donne un coté un peu aléatoire, pour les parties publiques. Après on peut aussi créer des parties privées si on le souhaite.