At the Gates : retour sur un long parcours

Jon Shafer a publié sur son blog personnel un long et intéressant récapitulatif des sept années consacrées au développement de At the Gates, dont la sortie doit avoir lieu à la fin du mois. Le designer y explique les importantes difficultés auxquelles il a dû faire face, offrant une perspective peu courante sur l’envers du décor pour les studios indépendants, spécialement ici Conifer Games, et le poids que représente le fait de vouloir créer un tel jeu.

En résumé, malgré une très bonne expérience avec Civilization V et de manière générale beaucoup de créativité difficile à dompter, Jon Shafer est tombé dans une spirale de problèmes de santé et de manque d’inspiration qui ont failli mené le projet a un échec complet. Ayant tiré les leçons de ses erreurs, le concepteur a pu remonter la pente et à partir de la mi 2018 achever le développement du jeu. Certaines fonctionnalités ont toutefois dû être mise de coté, mais ce 4X original devrait néanmoins offrir une expérience satisfaisante.

At the Gates est un assez ambitieux jeu de grande stratégie financé avec succès via Kickstarter en mars 2013, jeu dans lequel le joueur doit construire un royaume tandis que l’empire romain s’effondre.

Pour plus d’informations sur Jon Shafer’s At the Gates, voyez le site officiel ou cette page sur Steam.

  1. Il est toujours effectivement intéressant de « voir l’envers du décor ».
    Mais sur le fond, les KS de 2013 n’auront qu’à peine plus que leurs yeux pour pleurer en récupérant, 6 ans après leur mise de fonds initiale (!!!!) – c’est dire l’obsolescence technique prévisible du produit – , un jeu dont on dira effectivement pudiquement que « Certaines fonctionnalités ont toutefois dû être mise de coté » (sic !).

    Il y a de cette affaire autant de leçons à tirer sur le phénomène du crownfunding d’un projet aussi risqué que celui du développement des jeux informatiques (l’impression du matériel d’un « boardgame » existant déjà sous forme de prototype, c’est heureusement plus facile à maitriser) que sur celui du fonctionnement des petits studios indies.
    Pour moi, 2 KS et achats anticipés en cours : « Xenonauts 2 » et « Phoenix Point » : je croise les doigts. Encore heureux que j’ai resisté à mes envies de « Jagged Alliance Flashback » !

    • yep, je te rejoins.
      mon 1er KS a ete avec le studi Harebrained Schemes et Shadowrun Returns.
      et leur professionalisme ne m’a pas decu.
      malheureusement ce n’est pas la realite pour beaucoup de studios indie, avec des produits souvent acceleres et bugges a la sortie ou au gameplay insuffisamment developpe.
      investissement ou lotterie, le resultat final est loin de votre controle

    • Après, ça reste un pari le Kickstarter.
      Pour ma part je pense être chanceux: sur la trentaine de jeux vidéos que j’ai soutenu, uniquement 2 se sont éteint (sans un mot de la part des créateurs, c’est assez minable de leur part).
      Certains jeux très bien (Comme Thierry, Harebrained Schemes sont super pro), d’autres un peu moins (oui JA Flashback, je pense à toi). Mais bon, c’est comme ça.

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