Votre royaume se compose d’une myriade d’îles où la douceur de vivre règne depuis des générations. Mais plus pour très longtemps. Car en ce petit matin d’automne, le brouillard qui se dissipe laisse apparaître, au loin, la proue d’une embarcation montée par d’inquiétantes silhouettes noires. L’attaque des hommes venus du Nord commence. Embarquons voir les amusantes petites guerres qu’offre Bad North.

Sur le rivage, vos forces armées sont prêtes à accueillir l’ennemi comme il se doit. Un clic gauche permet de sélectionner une unité. Un clic droit lui ordonne de se déplacer vers un point de la carte. La rotation de la vue, indispensable pour inspecter la géographie de l’île sous toutes les coutures et pour suivre l’action avec le bon angle, se fait par un cliquer-glisser ou au clavier. La molette de la souris contrôle le zoom avant et arrière. Difficile de faire plus simple en matière de commandes !

L’objectif ? Repousser coûte que coûte toutes les vagues d’attaque par la mer, tout en protégeant vos bâtiments, que l’envahisseur cherchera à incendier. Dans ce jeu d’action-stratégie en temps réel, nul besoin de désigner précisément les troupes à attaquer. L’intelligence artificielle se charge d’engager toute cible d’opportunité à portée d’arme.

Tout le travail tactique réside alors dans le choix et le placement des unités, en fonction des mouvements de l’adversaire et de la géographie insulaire. L’exercice demande de la célérité car dès que l’ennemi met pied à terre, l’action s’accélère. Pour autant, pas de panique : lorsqu’on est dépassé par les évènements, la sélection d’une unité met le jeu en mode ralenti, le temps de reprendre ses esprits et d’analyser la situation.

Ces trois premières images vous montrent la simplicité agréable et des exemples d’îles en début de partie.
Le jeu se veut un roguelite tactique en temps réel.
Pour être plus précis, il s’agit d’un roguelike allégé, soit un jeu au gameplay globalement moins long et punitif, mais pas moins amusant pour autant.

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Points positifs et négatifs

  • Prise en main rapide et batailles rythmées.
  • Graphismes soignés.
  • Rejouabilité.
  • Interface en français.
  • Démo jouable.
  • Pas de manuel.
  • Pas de mode multi-joueurs.
  • Pas de mode escarmouche.
Notes
Multimédia
80 %
Interface
80 %
Gameplay
80 %
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bad-north-batailles-insulaires-contre-les-hordes-viking<b>Multimédia</b> : les options graphiques et sonores sont complètes. La bande son, sans être exceptionnelle, remplit son office. En contraste total avec la violence des combats, les graphismes simples voire naïfs, dans des tons pastels, rappellent le style minimaliste des livres pour enfants. Pour les plus jeunes et les âmes sensibles, il est possible de désactiver la vue du sang.<br /><br /> <b>Interface</b> : claire, intuitive, traduite en français, elle permet une prise en main rapide du programme. Un tutoriel, sous forme de brefs messages faciles à assimiler, rappelle en début de partie les principaux mécanismes et astuces du jeu. Pour chipoter, un manuel rassemblant l’ensemble de ces messages aurait été un plus. A noter que les manettes de jeux sont supportées.<br /><br /> <b>Gameplay</b> : à bien y réfléchir, la plupart des jeux de stratégie en temps réel sont de type « Point and click ». Avec Bad North ce principe est si poussé que le clavier n’est pas utile, pas même pour appliquer des modificateurs (touches MAJ ou ALT) aux clics de souris.