Un an et demi après sa sortie, Battlestar Galactica – Deadlock achève son chemin. Les développeurs ont effectivement annoncé, à l’occasion de la sortie mi mars du dernier DLC, que la « saison 1 » du jeu prenait fin ici. L’occasion est parfaite pour revenir sur l’état actuel du jeu et ses récentes évolutions.

Battlestar Galactica – Deadlock a bénéficié de l’attention de ses développeurs de manière continue depuis sa sortie. Des infographies forts claires ont même été publiées il y a peu afin d’illustrer le travail fourni (voir ci-dessous). Depuis le précédent DLC Broken Alliance évoqué de manière soutenue dans nos colonnes, deux autres patchs et add-ons majeurs sont sortis. Passons-les en revue.

Opération Anabasis : l’esprit de la série avant l’heure

Sorti fin 2018, le DLC Anabasis entendait répondre à une demande fréquente des fans : l’ajout d’un mode « survie », d’un style de jeu proche de l’expérience désespérante de la série de 2003. C’est chose faite.

Suite aux événements de la fin de la campagne solo, la flotte coloniale lance l’opération Anabasis : un raid-éclair, loin dans le territoire cylon, dans le but de décapiter le commandement des machines. Bien évidement, c’est un piège et Anabasis doit rentrer en territoire ami en survivant aux embuscades cylon et en protégeant les civils venant se ranger sous sa protection. Dix bonds PRL séparent Anabasis des lignes coloniales. C’est là que le joueur prend les choses en main.

Concrètement, nous sommes donc face à un mode « survie » classique. Le joueur, avec ses unités de départ, affronte des vagues d’ennemis de plus en plus puissantes. A chaque bond, les Cylons surgissent et les coloniaux doivent tenir jusqu’à pouvoir sauter à nouveau en espérant ne pas être submergés sous les renforts cylons. Le temps de chauffe des moteurs est bien sûr de plus en plus long.

 

Une flotte d’Anabasis, déjà encombrée de civils. Il faudra peut-être faire des choix difficiles dans les derniers sauts, surtout que l’IA prend un malin plaisir à en faire des cibles prioritaires.

Le replay fournit toujours des séquences aussi impressionnantes. Ici, un chasseur cylon a réussi à franchir des défenses coloniales trop occupées et plonge vers sa cible : un cargo colonial. Anabasis est mal parti !

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Notes
Multimédia
90 %
Interface
90 %
Gameplay
90 %
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bsg-deadlock-anabasis-et-sins-and-sacrifice-conclusion-en-beaute-de-la-saison-1<b>Multimédia</b> : plus encore que dans dans le jeu de base l'ambiance visuelle et surtout sonore des batailles donne par moment quasi l'impression d'être dans un épisode de la série télé.<br /> <b>Interface</b> : différentes améliorations sont aussi venues au fil des patchs et extensions.<br /> <b>Gameplay</b> : de nouvelles campagnes toujours efficaces, venant varier les situations ; l'aspect visuel ainsi que tactique des combats était déjà une belle réussite, il s'est lui aussi étoffé un peu plus encore. <br /><br /> Pour résumer, Battlestar Galactica - Deadlock est maintenant un titre pleinement fonctionnel et arrivé à maturité. Le suivi par Blacklab studios est à saluer ainsi que l'écoute raisonnable de la communauté (ajout de choses demandées sans sombrer dans l'exagération) bien que certains de ces éléments auraient dû faire partie du jeu dès son lancement. <br /> Blacklab studios a déjà annoncé être à l'ouvrage sur la saison 2 du jeu, quel que soit le sens de cette annonce (sans doute un Battlestar Galactica - Deadlock 2). Si l'on se fonde sur l'évolution qualitative de la saison 1, tous les espoirs sont permis. So say we all !