1. Je vous invite à lire l’article sur STEAM, étoile noire du jeu vidéo. J’avais également repéré l’article, l’auteur cerne bien les forces de cette machine de guerre … qui est tellement réussie qu’elle écrase tout, sans pour autant pour l’instant être nuisible à ce que j’en vois au développement de la sphère vidéo-ludique. Je suis preneur d’autres regards sur le phénomène

  2. « …sans pour autant pour l’instant être nuisible à ce que j’en vois au développement de la sphère vidéo-ludique. »
    Une appréciation toute personnelle, que je ne partage pas. Les incidences (pluriel volontaire) que STEAM peut avoir sur l’industrie du jeu sont multiples et parfois néfastes, comme le note judicieusement l’article lorsqu’il aborde le sujet des DRM ou de la rémunération des auteurs (au sens large). Le passage au « tout numérique » n’étant pas du simple fait de cette société, je ne m’y attarderai pas. L’impact de la politique commerciale (tarifaire) ou celui qu’occasionne un système comme Greenlight, particulièrement sur les petits studios, n’est pas non plus anodin, loin de là et surtout, loin d’être uniquement bénéfique ! Quant à l’opacité recouvrant le modèle économique, le contenu des contrats, entre autres exemples, ne plaide pas non plus en faveur de STEAM. L’aspect purement technique reste quant à lui, également très discutable, notamment son aspect « surcouche logicielle » incontournable s’apparentant à un virus pour certains, point de vue que je partage. En ce qui me concerne, je contourne le problème (faute de pouvoir totalement l’ignorer) en recourant amplement à des alternatives, dont les meilleures sont pour moi GoG et Humble Bundle. À noter qu’en ce moment GoG offre Mount&Blade gratuitement, ainsi qu’une jolie promo (-75%) sur Warband+DLC (mon dernier achat). La quasi impossibilité de jouer sur PC aujourd’hui, sans passer par STEAM représente, selon moi, un problème majeur.

  3. Le fait qu’un journal comme « Le Monde » parle d’un tel sujet montre bien son importance… Bien sûr, le monopole de Steam est quelque chose de préoccupant… Mais serions-nous prêt, dès demain, à l’abandonner? Les fameuses promotions ne sont pas du vent et permettent de jouer à peu de frais. Ce n’est qu’un exemple. Ce qui me gêne le plus est surtout que l’on achète une clé, pas un jeu lui-même comme l’article le rappelle bien.

    Je pense qu’il faut prendre ce qu’il y a de bon chez cette société sans s’interdire de regarder ce qu’il y a à côté: Gamersgate ou GOG sont des plate-formes tout à fait respectables et que j’utilise également. Elles permettent de ne pas forcément passer par Steam. Comme en toute chose, gardons notre regard critique et sachons ce qui nous est proposé. C’est encore le meilleur moyen de rester indépendant.

  4. Merci pour vos commentaires et vos réponses.
    Je suis un consommateur assez restreint de jeux sur Steam, j’étais donc en attente de vos impressions sur cet « ogre numérique ». Me voici bien renseigné.
    Au passage, j’ai bien noter l’adresse de GoG comme alternative.
    Un monopole est bien entendu à terme une menace puisqu’elle fige le « paysage » et les nouvelles initiatives.

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