Paradox Interactive est bien décidé à assurer un certain suivi pour son dernier-né, ce beau bébé qu’est Europa Universalis IV dont nous vous parlions il y a quelques temps, et nous autres joueurs ne pouvons que nous en réjouir. Tout d’abord on apprend de la bouche de Johann Andersson, l’une des têtes du studio suédois, que plusieurs extensions sont évidemment prévues pour le jeu, dont la première paraîtra avant la fin de l’année. Il existe déjà cinq DLC mineurs, les deux derniers étant American Dream, soit une cinquantaine d’évènements sur le thème de la révolution américaine, et National Monuments II, onze bâtiments « merveilleux » tels Stonehenge ou par exemple la basilique Sainte-Sophie, qui apparaîtront donc en petit sur la carte. Mais ne changeront rien au gameplay (aucun bonus), il s’agit en effet d’une amélioration purement d’ordre graphique.
Au sujet de la prochaine mystérieuse première extension, on sait juste pour le moment elle sera d’un contenu équivalent à The Old Gods, (voir notre test) pour Crusader Kings II et vu la qualité de celle-ci, cela augure du meilleur. Sur ce futur add-on J. Andersson déclare : “Nous pourrions explorer des ajouts d’histoire alternative pour le jeu, mais nous nous concentrerons plus vraisemblablement sur des pistes plausibles ». Pas de nouveau débarquement Mayas prévu, rassurez-vous, ni d’ailleurs de dinosaures ou de soucoupes volantes en vue, comme certains l’avaient aperçu avec surprise cet été, dans les fichiers du jeu. Il s’agissait en effet d’une blague d’un développeur et il ne reste plus qu’à attendre pour en savoir plus. Parallèlement à cela, EU 4 va bientôt bénéficier d’un important patch 1.3, qui devrait continuer de rééquilibrer le jeu et aussi mieux prendre en compte les demandes des joueurs, toujours selon la même source, à savoir IncGamers.
Reste que Europa Universalis IV a déjà été amélioré une première fois avec l’important patch 1.2 qui en ravira plus d’un, dont nos amis Bretons… Pourquoi ? Et bien car de nombreux états, dont la Bretagne, n’ont plus de doctrines génériques mais dorénavant les leurs. A côté de cela, on citera de très nombreux ajouts et rééquilibrages dans tous les domaines : l’inflation, la papauté, les revendications territoriales, l’armée, l’économie, le commerce, les négociations de paix, etc. Ainsi les Ottomans acquièrent leur doctrine de tolérance plus vite, les doctrines sur la limite des forces navales ont été revues, le moral des unités ne se regagne plus si elles sont en mouvement, les sièges donnent obligatoirement 1% d’attrition aux assiégeants, il est possible d’ajouter la libération d’un état comme but de guerre, il n’est plus possible de s’occidentaliser en cas de surexpansion… Ces quelques exemples sont les plus marquants, mais la liste est vraiment très longue (voyez ce changelog).
Elle concerne aussi l’IA qui connaît des rééquilibrages importants et nombreux, que ce soit à propos de la diplomatie, de l’économie ou de la guerre, allant de l’acceptation automatique d’une demande d’accès militaire venant d’un allié, à essayer de rétablir son moral avant de se lancer dans un combat. Ceci et la fixation de plusieurs bugs gênants rendent l’expérience de jeu plus intéressante. Même si l’on a toujours l’impression insupportable de jouer à cache-cache ou au chat et à la souris avec les armées adverses. On notera aussi que la majorité des soucis d’affichage en Français sont corrigés et que l’interface connaît des rajouts toujours utiles, comme une page des coalitions dans le grand livre. Les missions, les évènements, le multijoueur, les sauvegardes ou l’optimisation des graphismes sont aussi au programme et rendent ce patch très bienvenu tant il touche à tout et en profondeur.
Il n’y a plus qu’à attendre le prochain patch, normalement prévu pour début novembre, et la première extension, pour pouvoir se replonger avec plaisir dans ce très bon jeu de stratégie.