Un peu à la manière de Death or Dishonor pour Hearts of Iron IV, le dernier DLC payant d’importance de son camarade Europa Universalis IV est un « immersion pack », soit une extension mineure qui rajoute du contenu à un ou plusieurs pays en particulier. Cette fois-ci, c’est la Russie qui est à l’honneur, comme le rappelle le titre. Les tsars se considéraient en effet comme héritiers de l’Empire Byzantin, dont la capitale avait pris la relève de Rome en un certain sens, d’où le surnom de « troisième Rome » pour Moscou.

Le mot de « tsar » dérive d’ailleurs de « César » et a aussi donné « kaiser » en allemand. Ainsi, les Russes gardèrent des vues sur Constantinople et l’accès à la Méditerranée bien longtemps après que les Ottomans s’en soient emparés en 1453. Voyons donc les principales nouveautés et leur rendu en jeu…

Pour s’y retrouver en termes historiques on pourra lire le livre sur la dynastie des Romanov d’Hélène Carrère d’Encausse, historienne et académicienne, et / ou le monumental Histoire de la Russie et de son empire de Michel Heller et Marie-Pierre Rey.

Gouvernement et capacités russes

La première chose qui a été revue c’est le gouvernement russe, du moins dans sa période tsariste. Il faudra donc transformer votre État, par exemple la Moscovie, en Russie, ou jouer la Russie directement avant de pouvoir y accéder.

Ceci fait, on accède au tsarisme. C’est bien sûr un empire, mais avec des possibilités nouvelles offertes au joueur.

Les différentes icônes que l’on peut mettre en avant et leurs bonus.

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Notes
Multimédia
75 %
Interface
80 %
Gameplay
65 %
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europa-universalis-iv-third-rome-la-russie-a-lhonneur<b>Graphismes</b> : le jeu reste joli à regarder, est fluide, la personnalisation russe est là, mais aurait pu être plus poussée. On a tout de même droit à de nouveaux graphismes pour d’autres d’unités d’Europe de l’est.<br /> <b>Interface</b> : toujours très efficace, des options liées à la Russie en plus, rien à redire. <br /> <b>Gameplay</b> : Un contenu intéressant, mais qu’on pourra trouver un peu maigre... Dommage qu’il n’y ait pas d’options en plus pour d’autres pays d’Europe de l’est comme la Pologne.<br /><br /> Au final le contenu est intéressant et donne envie de (re)jouer avec la Russie. Les nouvelles capacités sont bien pensées, agréables à jouer et le défi de la conquête de Constantinople devrait en occuper plus d’un en fin de partie. Toutefois, je trouve l’addition assez salée pour ce qui est proposé et, c’est le risque avec ce genre d’immersion pack, si le pays ne vous intéresse pas, Third Rome n’est pas utile. On aurait aussi apprécié quelques possibilités supplémentaires… Pourquoi pas  faire venir des artistes et architectes d’Europe de l’ouest comme ce fut le cas, avec bonus à la clé, ou une vraie modélisation de la dynastie des Romanov (que je n’ai pas vraiment vue dans mes parties), plus de possibilité avec les cosaque et ainsi de suite. Quant aux chansons russes qu’on pouvait espérer, elles sont au nombre de trois seulement, et coûtent 2 euros supplémentaires avec le mini-DLC, The Rus Awakening…