A la fin de l’hiver l’an dernier, un groupe d’étudiants berlinois proposa une démo lors du festival des jeux sur Steam. Il s’agissait d’un petit jeu au gameplay très simple et aux graphismes très soignés. Un jeu de construction pacifique, prenant pour cadre une ambiance bucolique. L’alchimie trouvée par les développeurs eut un écho immédiat chez de nombreux joueurs. Car en effet, Dorfromantik est un jeu très relaxant, mais qui demande toutefois de bien réfléchir.
Depuis le studio a peaufiné son jeu (ex : nouveaux modes de jeu, bouton pour revenir un coup en arrière – voir le mini-trailer ci-dessous, etc.), qui a franchi il y a peu le cap symbolique de la version 1.0. Autrement dit, Dorfromantik n’est plus en phase de rodage.
Notez que si le jeu est parfois estampillé city-builder, c’est exagéré, au mieux on pourrait dire qu’il s’agit d’un village-builder, et encore, sans réelle profondeur en terme de construction. Tout simplement car ce n’est pas le but du jeu. Dans Dorfromantik, il s’agit au choix de faire le meilleur score ou de peindre en quelque sorte un tableau champêtre à partir d’une sélection de tuiles hexagonales piochées aléatoirement. Quand à la dimension stratégique, elle intervient surtout si vous voulez faire un score élevé, il vous faudra alors fonction du hasard de la pioche déterminer les meilleures combinaisons possibles, pour marquer à chaque tuile posée le plus de points. Et éventuellement, comparer votre score à celui d’autres joueurs.
Cet aspect étant purement optionnel, vous pouvez tout à fait jouer librement au jeu, profitant de son mécanisme semi-aléatoire pour voir quel type de paysage campagnard vous pourrez créer, à votre rythme, au gré du hasard. La victoire est alors surtout la paisible détente que procure le résultat obtenu au fil des tours de jeu. Une sorte d’impromptu façon mosaïque vidéoludique contemplative.
Pour plus d’informations sur Dorfromantik, voyez cette page sur le site du studio et cette page sur Steam. A lire également notre article Dorfromantik, un puzzle bucolique.
Dans un genre similaire, mais sans hexagones, voyez aussi notre article sur Islanders.