La scène est plutôt bien connue : alors que les Soviétiques sont aux portes de la capitale allemande, en avril 1945, l’orchestre philharmonique de Berlin joue une dernière fois pour son public. Le programme est assez sombre, semble particulièrement adapté aux temps vécus. Il contient notamment des extraits du Crépuscule des dieux (Götterdämmerung) de Wagner, ce que beaucoup d’Allemands comparent alors avec le destin de leur pays. Le nom de cette œuvre, repris dans le contenu dont il est aujourd’hui question, est assez bien trouvé et promet de bons moments de jeux, de nombreux pays ayant été revus. De plus, certaines nouvelles mécaniques font leur apparition et devraient apporter leur lot de surprises.

 

L’Allemagne et l’Autriche revues

Tout commence par un important État du jeu. L’Allemagne était l’un des pays majeurs dont l’arbre de priorité n’avait en effet pas été revu, ce qui se sentait par rapport aux homologues de son rang. C’est désormais chose faite. Il est désormais très détaillé et couvre tous les avatars du rétablissement de la puissance militaire allemande entre 1936 et 1939, en intégrant notamment les défauts et errements du régime. Ainsi la mobilisation économique est plus complexe qu’auparavant et cela se sent. Bon nombre de choix contiennent aussi des défauts, des malus, et suivre toutes les voies, renforcer toutes les branches des forces armées ne sera pas possible avant le début de la guerre

Le joueur est confronté à un vrai dilemme en prenant l’Allemagne, ce qu’on a le mérite de ressentir. Une fois la guerre commencée, il faudra aussi faire attention à ce que l’on souhaite, sous peine d’être à la traîne. Cela tempère quelque peu la toute-puissance de l’Allemagne constatée dans bien des parties. En revanche, certains mécanismes (bons MEFO, montée en puissance des blindés…) ont toutefois peut-être été compliqués un peu à l’excès et rendent plus d’une session de jeu laborieuse, surtout si l’on aime prendre son temps. C’est le cas de l’annexion de l’Autriche (Anschluss) qui oblige à passer par des étapes assez nombreuses.

 

Hearts of Iron IV: Götterdämmerung
1/ Les nouvelles technologies de fortification.
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2/ Le défense belge à l’œuvre.
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3/ La position du roi était, historiquement, complexe.

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Pour plus d’informations sur Hearts of Iron IV: Götterdämmerung, voyez cette page sur Steam, ou celle-ci chez l’éditeur. Ainsi que les notes de développement par exemple sur le wiki officiel.

Notes
Multimédia
80 %
Interface
80 %
Gameplay
85 %
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hearts-of-iron-iv-gotterdammerung-une-extension-aux-accents-wagneriens<b>Multimédia</b> : les ajouts de l’extension sont réussis, le jeu est stable et reste assez fluide. .<br /> <b>Interface</b> : les nouveautés sont bien intégrées à la structure existante, pas grand-chose à redire. <br /> <b>Gameplay</b> : le contenu est de taille, il mérite qu’on s’y attarde. <br /><br /> En conclusion il s’agit d’un bon contenu, très dense et très riche, qui offre des possibilités nouvelles de jeu. Tout n’a pas encore été dit par les développeurs et c’est finalement tant mieux ! La refonte de l’Allemagne n’est pas qu’un simple dépoussiérage et les pays mineurs retravaillés valent le détour, avec une mention spéciale à la Hongrie, Autriche et Belgique étant, à mon sens, plus difficiles à jouer. On notera en revanche que je n’ai pas pu tester certains aspects du DLC, comme la branche concernant le Congo belge, ou certains arbres uchroniques, qui pourraient se révéler intéressants. Toujours est-il que le studio a déjà en tête un prochain Country Pack pour cette année avec, au menu, une reprise de l’Inde, de l’Iran ainsi que de l’Irak et de l’Afghanistan. On entendra donc encore parler du jeu dans les mois à venir.

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