Sorti en même temps que l’extension Waking the Tiger, le patch 1.5 nommé « Cornflakes », du nom d’une opération de renseignement menée par les Alliés, vient corriger de nombreux bugs mais rajoute également gratuitement une liste assez impressionnante d’améliorations et de nouvelles possibilités. Voyons cela en quelques lignes.
Un commandement revu et des troupes qui s’acclimatent
La première chose à rappeler est que toutes ces nouveautés et tous ces rectificatifs suivent la plupart du temps les demandes des joueurs. Or, l’une d’elles était de rendre un peu plus profonde la chaîne de commandement, réduite jusque-là à sa plus simple expression par rapport aux autres épisodes de la série. C’est désormais le cas, avec la possibilité de nommer un maréchal à la tête d’un maximum de 5 armées. Il pourra leur donner des bonus, et cela simplifie la gestion car les ordres peuvent être donnés pour le groupe d’armées en entier, et, ainsi, permet de réduire le micromanagement. Par exemple, on peut dessiner une ligne offensive pour toutes les unités en une seule fois.
C’est un premier point, et on espère qu’il va s’étoffer à l’avenir. Les choses vont dans le bon sens toutefois car les généraux aussi ont été revus. Ils ont bien plus de traits (soit des bonus) possibles, ne les perdent pas en étant promus et un vrai arbre de gestion desdits traits permet de les spécialiser utilement dans un type ou l’autre de combat. Si certains en ont dès le début du jeu, illustrant leur spécialités historiques (spécialiste de blindés…), ce n’est pas le cas de tous et ce sera à vous de choisir avec soin quels traits améliorer.
A côté de cela, les troupes ont désormais une mécanique d’acclimatation : elles s’habituent au froid, au désert, à la montagne, suivant le temps passé à stationner et combattre dans ces zones. Outre un nouvel aspect graphique, cela permet surtout de distinguer entre unités nouvellement arrivées sur un théâtre d’opération comme l’Afrique du nord, et celles qui sont sur place depuis longtemps. C’est un point bienvenu et qui agrémente agréablement les parties, qu’il faut prendre en compte sous peine de se voir repousser par un ennemi moins nombreux mais plus habitué aux lieux !
Production, aviation et troupes spéciales
La partie purement militaire n’est pas la seule à avoir été revue : la production l’est également. De nombreux filtres ont été rajoutés, pour un meilleur tri, la possibilité d’assigner plus d’usines à une production particulière en une fois etc. C’est bien pensé et très utile, surtout en fin de partie lorsque l’on fabrique de nombreux matériels appartenant à différentes catégories : avions, chars, navires… Là, on s’y retrouve bien plus facilement qu’avant. Dans le même ordre d’idée, la production de caoutchouc et de pétrole synthétique s’améliore grâce aux technologies, dont les arbres ont été repensés et s’inscrivent mieux dans les derniers ajouts. On notera aussi des arbres de priorités revus, notamment pour l’Allemagne, certaines interfaces navales réorganisées et un système de retraite des troupes repensé. Mieux : les unités aériennes peuvent être directement rattachées aux armées, les suivent et effectuent les missions demandées. Là encore, cela simplifie la gestion et évite d’oublier loin derrière le front ses escadrilles si utiles.
Pour terminer, un point que vous allez très vite remarquer dans vos parties : le nombre de troupes spéciales, comme les parachutistes et unités de montagne, est désormais bloqué à un certain pourcentage de son armée. Il faudra donc faire des choix drastiques pour savoir lesquelles développer, même si de nouvelles technologies permettent de bien contrôler leur création et de choisir entre quantité et qualité.
Enfin, on notera un hotfix 1.5.1 sorti le 15 mars dernier et qui vient corriger bon nombre de choses à son tour. Le tout forme un contenu conséquent et vraiment visible dans les parties, ce qui témoigne d’un bon suivi de la part des développeurs.
Pour plus d’informations sur Waking the Tiger, voyez notre test ainsi que cette fiche sur Steam.
Le changelog complet du patch 1.5 se trouve sur cette page du wiki officiel.
Concernant le jeu de base reportez-vous à cette page chez l’éditeur ou à celle-ci sur Steam. Puis à lire également nos articles HoI IV – Death or Dishonor : tenir ou tomber, HoI IV – Together for Victory : le Commonwealth à l’honneur, Hearts of Iron IV, un nouveau souffle pour la série. Ou aussi dans nos archives notre série d’AAR Hearts of Iron IV : valse soviétique.