Après la venue fin 2012 d’un prodige du jeu indépendant, Faster Than Light, les deux concepteurs de Subset Games devaient forcément redouter la “malédiction du deuxième”. Aussi ont-ils entouré le berceau du petit nouveau de fées talentueuses : Ben Prunty, le cantor de FTL, Chris Avellone, le griot des légendes ludiques et bien sûr les deux comparses eux-mêmes. Toutefois l’enfer est pavé des meilleures intentions, un tel quatuor peut-il retrouver l’alchimie du premier jeu du studio ? Et bien oui ! A quelques détails près, Into the Breach est une des très bonnes surprises de 2018.
Facturation hydraulique
On le savait bien, à force de bousculer Gaïa à coup de bélier hydraulique, la vieille dame a fini par se fâcher tout vert et nous renvoie l’addition : submersion quasi généralisée de la surface terrestre et invocations d’huissiers chtoniens âpres au recouvrement.
Mais on ne change pas l’humanité, elle adore le veau d’acier, et aussi sec confie-t-elle la défense des rares archipels survivants à un trio de Mechs. Si vous avez une culture geek décente, pensez à un Pacific Rim mâtiné d’Evangelion.
Au premier abord, la guerre a déjà eu lieu : la surface accouche par toutes ses failles de hordes de bestioles insectoïdes supérieures en nombre et puissance de feu, les Veks. Pire encore, les nombreux et fragiles bâtiments doivent être épargnés dans les zones de combat où tir ami et effets de zone ne sont pas optionnels. Et là on sort son dernier atout, un contrôle temporel.
On connaît précisément les frappes des ennemis avant de jouer, on peut réinitialiser un tour de bataille mal parti voire même reprendre une guerre à son début si nécessaire. Et les geeks de crier Edge of Tomorrow, même si ici le replay ne vaut pas celui du film.
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Pour plus d’informations sur Into the Breach, voyez le site officiel et cette page sur Steam.
Je l’ai acquis et en effet, ça mangue un peu de progression et de surprises. Mais ça a l’avantage de se relancer facilement.