Si Waterloo est une grande victoire, on ne peut pas dire qu’elle est due au génie militaire de Wellington ou Blücher, même s’ils étaient loin d’être incompétents. Elle est certainement la bataille Napoléonienne la plus connue et la plus représentée. D’ailleurs, elle est le thème du premier volet de la série. Pourtant, c’est oublier que dix ans auparavant, près d’un village qui se nomme Slavkov u Bma a eu lieu une bataille où toute la finesse d’un vrai génie s’est exprimée.

On a pu y voir toute l’étendue du savoir de Napoléon Bonaparte pour s’imposer dans tous les domaines, que ce soit au niveau de la ruse, de la désinformation, de la tactique ou de la stratégie. Elle est encore étudiée et prise en exemple dans toutes les académies militaires qui se respectent.

Il est vrai que le changement de nom et de souveraineté du village n’ont pas beaucoup aidé. Alors, aujourd’hui, on est bien content quand HPS nous ramène vers ce fameux soleil d’Austerlitz.

Le système de jeu reste inchangé. On gère un nombre de points de commandements qui permettent d’activer des unités. Seules les unités commandées, adjacentes à un officier, pourront l’être. Elles pourront alors se déplacer, changer de formation, se mettre en réserve ou autre, sachant que la plupart du temps, elles seront limitées à une seule de ces actions. La carte est divisée en zones dans lesquelles l’empilement est de trois unités en terrain clair et de deux en terrain accidenté. Les officiers comptent pour l’empilement en terrain clair mais non en terrain accidenté. Rien de nouveau par rapport aux épisodes précédents.

On a droit à dix scénarios de dix à vingt tours tous focalisés sur cette bataille, ce qui n’était pas le cas des volets antérieurs.

Marching Eagles - Austerlitz
La bataille commence avec un épais brouillard, sale temps pour mourir.
La majorité de l’armée française, liseré blanc, n’est pas activable les premiers tours. On peut remarquer le portrait de Bonaparte, 1er consul, tiré de la peinture de Gros.
Vue stratégique du champ de bataille découpé en zones dont certaines, comme au Sud-Est, sont plus imposantes que d’autres…

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Pour plus d’informations sur Marching Eagles: Austerlitz, voyez cette page chez l’éditeur.

Points positifs et négatifs

  • Austerlitz.
  • Facilité d’approche.
  • Pas de version française.
  • Manque de fluidité.
  • Cartes évènements inappropriées.
Notes
Multimédia
76 %
Interface
65 %
Gameplay
60 %
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marching-eagles-austerlitz-la-mal-aimee<b>Multimédia</b> : la musique d’introduction a enfin changé, en bien, pour le reste rien de nouveau.<br /> <b>Interface</b> : elle est inchangée, ses qualités et défauts aussi.<br /> <b>Gameplay</b> : les ralentissements sont toujours présents et c’est à nouveau dommage.<br /><br /> Comme pour les cartes évènements, je pourrais faire un copié-collé de la conclusion du volet sur Marengo. Même si le thème est moins original, le système conserve sa facilité d’approche, et toujours pour moins de 25$. Toutefois l’impression de jouer sous Word ou Excel associé à l’instabilité du système et aux cartes évènements répétitives commence à devenir pesante. Même si les obligations économiques existent, il est dommage qu’elles prennent l’ascendant sur la simulation historique.