Quand vous testez le second produit d’une série, vous êtes beaucoup plus exigeant, vous espérez que les lacunes de son prédécesseur soient gommées, voir l’apparition de nouveautés pertinentes. Est-ce le cas ici ? Et bien…

Le moins qu’on puisse dire est que Marching Eagles – Waterloo, premier du nom, avait raté son départ (voir cet article). Le graphisme était poussif et le jeu mal optimisé. La réaction est arrivée et a apporté des graphismes plus actuels et une amélioration du moteur (voir cet AAR).

Clairement, ce sont les mêmes bases ici. La présentation initiale est inchangée, gardant même l’affreuse musique d’introduction…

Marengo, mais pas uniquement

Si Marengo est la bataille phare du titre, celui-ci va aussi nous proposer des scénarios se déroulant lors de la première campagne d’Italie de 1796. Nous nous trouvons avec onze scénarios de 10 à 24 tours. Les parties ne sont pas trop longues, une ou deux soirées seront généralement suffisantes. Le thème est des plus rafraichissants et nous permet de découvrir ces batailles rapidement effacées par l’épopée impériale.

Les règles du jeu sont inchangées, on doit gérer un nombre de points de commandements qui permettent à nos unités d’agir. Les déplacements se font par zone, généralement une pour l’infanterie et l’artillerie et deux pour la cavalerie. Les unités peuvent adopter différentes formations leur conférant des avantages et des inconvénients, ainsi une unité d’infanterie en colonne de marche pourra se déplacer de deux zones, mais sera plus vulnérable en cas de rencontre avec l’ennemi. Les généraux permettent aux unités dans leur rayon de commandement de recevoir les ordres.

Marching Eagles: Marengo
1/ Les effets de la carte “Napoléon enfume les alliés” sont de faire gagner des points d’action.
Marching Eagles: Marengo
2/ Toutes les captures sont de la bataille de Castiglione en 1796. Une unité de milice fait son apparition sur le bord de la carte. En fond, on voit une partie du champ de bataille avec la cavalerie française qui souffre un peu.
Marching Eagles: Marengo
3/ La situation à 10 h après le tour français. Deux points de commandements n’ont pas été utilisé, rarissime quand on en manque plus qu’autre chose, mais l’ « Empereur» était en proie aux doutes et les unités de qualités étaient bloquées.

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Points positifs et négatifs

  • Thème.
  • Facilité d’approche.
  • Pas de version française.
  • Manque de fluidité.
  • Cartes évènements anachroniques.
Notes
Multimédia
75 %
Interface
70 %
Gameplay
70 %
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marching-eagles-marengo-quand-bonaparte-ne-sappelait-pas-encore-napoleon<b>Multimédia</b> : répond présent, assurant avec brio l’essentiel demandé par ce type de produit.<br /> <b>Interface</b> : si globalement, elle est inchangée par rapport à son prédécesseur, elle reste agréable d’emploi.<br /> <b>Gameplay</b> : les ralentissements sont toujours présents et c’est bien dommage.<br /><br /> Le thème associé à un système facile d’approche sont les deux points forts de ce jeu, à prix somme toute correct. Toutefois, la faiblesse technique du moteur continue à casser l’ambiance. Associez cela aux cartes évènements pas assez travaillées et on se retrouve de nouveau face à un produit gâché.

5 Commentaires

  1. Merci, beaucoup, j’ai pourtant cherché longuement pour comprendre ce qu’on voulait dire. Mon anglais est très limité et j’ai eu du mal à m’en sortir entre les hamburgers, Hambourg et le bug qu’à fait mon cerveau.

  2. Du coup la note sous l’illustration doit être elle aussi modifiée, en effet, ça n’est plus si étrange que ça d’avoir des points de mouvement en plus

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