L’éditeur WDS après s’être intéressé aux sous-marins de Dônitz avec Wolpack, continue sa période allemande avec ce nouveau volet de la série Naval Campaigns. Seule véritable bataille navale du conflit, l’épopée du Bismarck tiendra une place de choix avec une campagne qui lui sera dédiée.
Avant cela, il est peut-être utile de rappeler que la série des Naval Campaigns se joue en temps réel. N’imaginez pas pour autant vous trouver face à un Age of Empires ou autre Starcraft, ici le terme de « Stratégie » reprend tout son sens. Ainsi, vous pourrez arrêter le jeu ou l’accélérer à votre guise pour réfléchir et donner vos ordres.
A part les tirs de torpilles, les commandes de l’armement sont automatisées. Vous avez la possibilité de changer de cible si vous le désirez. Plusieurs marqueurs vous aideront dans votre tache comme l’affichage de la portée de tirs des armements principaux et secondaires, de la ligne de vue et autres.
Comme le précédent titre (voir ce test), nous n’avons droit dans ce Naval Campaigns – Kriegsmarine qu’à 2 campagnes, une consacrée au Bismarck et une autre aléatoire. Heureusement nous avons aussi 58 scénarios qui permettront un large éventail de situations. On peut bien entendu jouer contre l’ordinateur, mais aussi en ligne ou contre un adversaire sur place. Dans ce dernier cas, quand les deux camps sont sur « manuel », vous n’avez plus de brouillard de guerre et je ne vois pas très bien comment se passe le jeu à deux. Alors qu’en ligne, vous avez la possibilité de jouer à plusieurs dans le même camp à différents niveaux de hiérarchie. Je ne peux guère en dire plus n’ayant ni essayé, ni trouvé de vidéos de parties. Cependant, avec les technologies actuelles, le jeu sous cette forme doit vraiment révéler tout son potentiel, surtout que la faible durée de certains scénarios s’y prête aisément.
Ces derniers sont de tailles variables, mais dans l’ensemble il ne faut pas s’attendre à diriger des flottes colossales ou les fleurons des différents belligérants, vous serez plus souvent à la tête de destroyers ou de vedettes que du Bismarck. Leurs durées, exprimées directement en temps réel va d’une demie-heure à quatre heures trente avec deux exceptions de dix et trente heures. Dans ces derniers cas, l’accélération du temps sera utile, elle est toutefois limitée à une compression de dix fois.
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Points positifs et négatifs
- Système maitrisé
- Durée de jeu
- Historicité
- Version française absente
- Prix
Concernant le jeu en ligne, cela fonctionne très bien entre joueurs français qui peuvent utiliser le système de base et qui ne souffriront d’aucun lag. Pour jouer contre un adversaire américain, il faut passer par un logiciel comme Hamachi (un problème d’IPv4 / IPv6) et éviter de trop accélérer le jeu, mais cela reste jouable.
En tout cas, l’expérience de jeu face à un être humain est infiniment supérieure à celle d’une partie contre l’IA (même si celle-ci ne démérite pas). Je ne saurais donc trop inciter ceux que ce jeu intéresse à passer le pas (il y a des forums, un Discord, une pages FB liée à WDS, etc. poru trouver des joueurs et même des joueurs français ! Dont pas mal de nostalgiques d’Amirauté, sans doute).
PS : n’étant pas abonné, je n’ai pas pu lire l’entièreté de la chronique, mais les « points positifs et négatifs » me semblent pertinents — quoique le prix pourrait se discuter : on parle de jeux mis à jour gratuitement aussi longtemps qu’une entreprise fera vivre l’héritage de John Tiller.
Ils m’ont écouté ! Enfin je ne crois pas que j’y sois pour quelque chose, mais Wolfpack est passé en version 4.01 avec les mêmes standards graphiques que Kriegsmarine. Que du bonheur, surtout que toute la série doit en bénéficier au fur et à mesure.