Panzer Campaigns – Orel ’43 : en 1943, à l’Est, il n’y a pas que Koursk !

Tout comme en 1942, il n’y a pas que Stalingrad et en 1941, Moscou. Toutefois, avec ce nouvel opus, Wargame Design Studio continue à s’intéresser à la bataille de Koursk. Il l’avait déjà fait avec le titre éponyme, Kursk ’43, mais aussi avec Rumyantsev ’43 qui fait la paire avec le titre d’aujourd’hui.

En Europe de l’Ouest, cette bataille est surtout abordée côté allemand. On ne s’intéresse qu’à la période de l’offensive allemande, c’est-à-dire du 05 au 12 juillet 1943. Là, l’opération est arrêtée, des unités sont retirées pour contrer le débarquement en Sicile, et certains, dont Manstein, diront que s’ils avaient poursuivi l’offensive, le succès aurait été au rendez-vous.

En fait, lorsque vous êtes en offensive, vous devez avoir une supériorité locale d’environ 3/1, or les allemands attaquaient pratiquement avec le rapport inverse ! Si vous ajoutez à cela, que les soviétiques étaient au courant de l’offensive et qu’ils avaient fortement renforcé leurs positions, il ne faut pas être un expert pour comprendre que l’opération était vouée à l’échec. Par contre, la vision soviétique est un peu différente. Staline, contrairement à Hitler, suivait de plus en plus l’avis de ses généraux. La bataille de Koursk devait se passer en deux phases, la première, usure de l’armée allemande dans une bataille défensive et ensuite, contre-attaque et destruction jusqu’au groupe d’armée Centre. Au Sud du saillant, pour cette seconde phase, nous avons Rumyantsev ’43 et au Nord, Orel ’43, on y arrive.

Le jeu nous propose 58 scénarios, de longueurs variables, de 6 à 417 tours. Ceux-ci couvrent le versant Nord de l’opération Citadelle, et surtout l’opération Koutouzov du 12 juillet au 18 aout 1943.

Chaque hexagone représente 1 kilomètre, chaque tour 2 heures, et les unités sont représentées à l’échelle du bataillon ou de la compagnie.

Pour illustrer ce jeu, j’ai bien entendu essayé le scénario d’introduction, le plus court, puis un scénario de 15 tours avec les soviétiques, mais lui aussi trop rapide et manquant d’espace. Il fallait trouver un juste milieu et mon choix s’est porté sur les « premiers pas de la 50e Armée et de la 11e Armée de la Garde ». L’action commence le 12 juillet et dure deux jours. Le scénario se décline sous deux versions, suivant le camp choisi. Comme l’IA a toujours plus de lacunes en attaque et que je suis mauvais perdant, je m’oriente vers les allemands.

Panzer Campaigns – Orel ’43
1/ Le choix du scénario prévu pour les allemands en solitaire avec une « petite » carte. Les règles optionnelles sont configurées par défaut et je n’y touche pas.
Panzer Campaigns – Orel ’43
2/ Après avoir subi le tour initial soviétique, l’aube se lève vers 4h du matin, cinq de mes unités sur dix se remettent du clairon soviétique et un de mes QG est déjà hors de commandement.
Panzer Campaigns – Orel ’43
3/ Une vue incomplète de la « petite » carte.

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Pour plus d’informations sur Panzer Campaigns – Orel ’43, voyez cette page chez Wargame Design Studio.