Pour la troisième fois, après deux thèmes fictifs, Japan ’45 et Japan ’46, Wargame Design Studio plonge les Panzers (Campaigns) dans le Sud-Est Asiatique, endroit où leurs présences n’étaient pas vraiment attendues.
Mais avant l’arrivée de MacArthur, de nombreuses années se sont écoulées depuis les premiers titres chez Talonsoft. Les éditeurs ont changé et la série était bloquée dans les années 1980. Les évolutions étaient trop rares ou peu visibles.
Il faut reconnaitre que depuis que Wargame Design Studio a repris le flambeau, celles-ci se sont épanouies. Ainsi les différentes séries sont nettement différenciées, au point que la jouabilité de deux titres comme The French and Indian War, de la série des Early American Wars et de Seven Years War (voir cet article), de la série Musket and Pike est totalement différente. Pourtant tous les deux proposent un scénario sur la prise de Québec en 1759. Mais c’est surtout au niveau graphique que les progrès sont le plus visibles. La barre d’outils a été complètement revue simplifiant les différents accès aux commandes. Les résolutions élevées ont enfin été prises en compte, fini les amas de pixels quand on s’affranchissait de la symbolique de l’OTAN.
Toutefois, tout n’est pas rose. En solitaire, l’ordinateur s’avère assez faible surtout lorsqu’il a l’initiative. On peut changer la difficulté, mais cela n’influera pas sur sa stratégie, il continuera à foncer tête baissée contre un mur, seulement il aura la tête plus solide.
On peut donc considérer qu’on a deux styles de scénarios suivants leur équilibre. A forces égales, il vaut mieux jouer contre un adversaire humain en ligne ou en chaise tournante. Dans le cas contraire, les lacunes de l’ordinateur seront plus limitées en défense.
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Pour plus d’informations sur Panzer Campaigns – Philippines ’44, voyez cette page chez WDS.
A lire sur cette série nos articles Panzer Campaigns – Normandy ’44 : une simulation détaillée, Panzer Campaigns – France ’40 de HPS : Enfin là !, Smolensk ’41 : Panzer General !, Stalingrad ’42 : une guerre de mouvement entre Don et Volga, Minsk ’44 : le terrible été de la Wehrmacht, Moscow ’41 : l’impossible victoire. Ou également ce récit de partie Panzer Campaigns – Normandy ’44 : AAR Utah beach.
Et pour essayer le jeu, voyez la fiche de la démo : Panzer Campaigns Mius ’43.
Points positifs et négatifs
- Nombreux scénarios (80).
- Historicité, ordre de batailles.
- Interface maîtrisée.
- Pas de VF.
- Prix.
Merci pour ce test, très instructif!
Je possède pour ma part France’40 et Moscow’41, je ne brille pas par mes qualités de stratège sur ces titres, mais ils m’impressionnent par la taille des cartes et le nombre d’unités qui y sont déployées!