Smolensk, 1941, Guderian, l’opération Barbarossa, on connaît cette victoire allemande. Mais que dire du match retour qui a eu lieu deux ans plus tard ? Continuant de surfer sur l’après Koursk, WDS nous propose de nous intéresser à cette bataille bien moins représentée que sa sœur aînée.
Long préambule
Tout d’abord, si vous lancez des recherches sur la bataille de Smolensk, vous tomberez inévitablement sur celle de 1941. Il faut bien comprendre que lorsque le second conflit mondial prend fin, l’ennemi n’est plus allemand mais russe, même pire « communiste ».
Donc rapidement, l’Ouest a nettoyé l’armée allemande de toutes ses tâches. Ainsi, cette dernière a fait une guerre propre, à l’image d’un Rommel, et ce sont les méchants SS nazis qui sont coupables de tout. Et si jamais, il y avait des brebis galeuses, elles étaient en RDA. C’est ainsi qu’on a préféré mettre en évidence les victoires allemandes plutôt que celles soviétiques. De toute façon, ces dernières ne sont dues qu’au matériel américain.
Belle simplification, bien éloignée de la réalité, qui a pourtant été retranscrite par nombre d’historiens de l’époque.
Toutefois, les années ont passé, le mur est tombé, les relations avec la Russie sont redevenues normales, enfin on le croyait avant l’invasion de l’Ukraine, et pourtant peu de titres sont apparus pour autant. WDS est presque l’exception qui confirme la règle.
Il faut dire que dans l’ensemble, les soviétiques ont roulé sur les défenses allemandes jusqu’à Berlin. La STAVKA avait une vision stratégique hors pair, par contre, sur le terrain, les allemands accumulent les exploits tactiques sans lendemain, finissant toujours par succomber face à l’énorme supériorité adverse à tous les niveaux.
Pour nous joueurs, le challenge n’est guère passionnant.
Propagande ludique
Smolensk ’43 est un jeu de grande stratégie développé par Wargame Design Studio. Il se déroule pendant l’été 1943 sur le front de l’Est de la Seconde Guerre mondiale et simule l’Opération Souvorov, également connue sous le nom de Bataille de Smolensk.
Voici quelques points clés du jeu :
- Contexte historique : Après l’échec de l’assaut allemand à Koursk, les forces soviétiques lancent l’Opération Souvorov pour libérer plusieurs villes importantes, y compris Smolensk et Roslavl.
- Commandement : En tant que joueur, vous pouvez incarner les commandants des Fronts Kalinine et Occidental de l’Armée rouge, ou les forces allemandes sans les puissantes divisions blindées qui ont été envoyées à Koursk.
- Scénarios : Le jeu propose 74 scénarios couvrant différentes situations et tailles, y compris des tutoriels solos et des scénarios pour jouer contre l’IA ou en tête-à-tête.
- Carte de jeu : La carte principale du jeu couvre une grande zone allant du fleuve Drout à l’ouest jusqu’à Smolensk, Yelnia, Viazma et Kirov à l’est.
- Personnalisation : Le jeu inclut des éditeurs de scénarios et d’ordre de bataille, permettant aux joueurs de personnaliser les forces et les paramètres.
C’est un jeu riche en détails historiques et tactiques, parfait pour les amateurs de jeux de guerre qui aiment plonger dans les batailles de la Seconde Guerre mondiale.
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Pour plus d’informations sur Panzer Campaigns – Smolensk ’43, voyez l’annonce suivante et cette page chez WDS.
Wargames un peu vieillots certes mais d’une richesse historique énorme. Je prends beaucoup de plaisir à jouer à leurs jeux même si je n’ai jamais jouer un gros scenario, trop long.
Oui, le degré de précision est vraiment très impressionnant. Par contre les gros scénarios sont en effet vraiment pour ceux les plus passionnés par le sujet et qui ont beaucoup de temps libre. Il y a d’ailleurs régulièrement des scénarios what-if intéressants pour cela.
Toutes les qualités qu’on lui donnent, notamment la précision historique, sont vrais. Mais pour moi il reste dommage que cette série conserve de gros défauts
Dès qu’un scénario est moyen, ne parlons pas des plus gros, la résolutions des tirs (d’un côté puis de l’autre) n’en finit pas. J’ai même joué des campagnes ou l’orsque l’ia joué je partais plus d’une heure faire autre chose quitte à ne pas voir ces actions.
Sur l’ensemble des ces centaines de tirs 70% en moyenne (suivant les scénarios ) sont sans effets (ni fatigues, ni perte) peut être voir certainement réaliste en fait mais totalement épuisant et ennuyeux pour un joueur même aimant le détail historique. (c’est la fabrique de cookies sans l’addiction)
Une équation de résultat des combats régulièrement bizarre et peu crédible (Ex l’unité fatigué réduite à quelques hommes qui résiste sans fin à de lourd assaut ou bombardements.) En jeu cela réduit fortement la réussite des scénario et casse la crédibilité du jeu.
Des objectifs pour une victoire même mineure souvent très difficile voir impossible a atteindre dans le temps imparti
Ces ex wargame HPS aujourd’hui WDS n’ont pas su moderniser leur mécanique de jeu pour un rendu plus fluide plus agréable et ludique (Avoir un plus jolie graphisme et interface et quelque correction d’ob ou d’unité ne change pas le fond.