Voici un exemple du déroulement du premier scénario de l’une des cinq campagnes concernant la Wehrmacht dans Panzer Corps 2. La première prenant pour cadre bien entendu l’invasion de la Pologne en septembre 1939, scénario classique, facile à jouer, et pratique pour découvrir la nouvelle formule du gameplay.
Tout d’abord, comme vous le voyez sur l’image ci-contre, une campagne comporte de nombreuses options. D’une part il y a cinq niveau de difficultés, d’autre part des options avancées permettent à chacun de mieux configurer le jeu selon ses préférences. On peut par exemple augmenter ou annuler la part d’aléatoire dans les prévisions de résultats des combats. C’est à dire quand avant de lancer une attaque vous avez deux chiffres estimant les pertes pour chacun des deux camps. Vous pouvez ainsi rendre les résultats des combats prévisibles avec précision, ou inversement très imprévisibles. Ces nombreuses options sont un très bon point pour le jeu.
Une campagne peut vous offrir un choix de scénario, ici, soit je joue l’attaque de la Pologne par le nord, soit par le sud. Selon le scénario choisi on obtient une récompense différente (du matériel prototype pour le nord, du prestige pour le sud).
Il faut ensuite personnaliser son personnage dans le jeu. Votre commandant peut avoir un avantage spécial sans devoir prendre de désavantage spécial. Si vous souhaitez un deuxième avantage spécial, vous devrez d’abord choisir un point faible. Pour cet essai j’ai simplement pris le bonus offrant trois héros (des chefs d’unités hors du commun) supplémentaires.
Passons au briefing. Les instructions sont présentées avec de courts dialogues écrits pour l’ambiance. On voit évidemment quels sont les objectifs principaux, puis la marche à suivre suggérée et le positionnement général de certaines unités ennemies.
La phase d’achat est ensuite une étape importante. C’est là que vous allez pouvoir affiner vos possibilités tactiques en rajoutant aux unités imposées par le scénario un nombre plus ou moins important d’autres unités.
Le principe est simple, les choix assez nombreux. Vous avez d’une part un budget en points de prestige, 1200 ici, et d’autre part un budget en nombre d’emplacement d’unités. Ici je peux au maximum avoir 36 « points d’unités », et celles déjà en jeu représentent 23 points. J’ai donc 13 points d’unités à utiliser.
A partir de là, on voit combien coûte telle ou telle unité, et on fait son marché. Évidemment, plus une unité est puissante, plus elle coûte en points de prestige et d’unités. Il faut donc bien réfléchir à ce que l’on veut privilégier. Et pour cela, bien regarder les différentes caractéristiques de chaque unité. La portée de mouvement et / ou de tir (pour l’artillerie), les points de vie, les compétences spéciales (ex : bonus des ingénieurs contre les positions fortifiées), etc. Au début il faut bien regarder qui fait quoi. Et ne pas négliger non plus les véhicules de transport. La logique étant la même que dans tous les wargames, on s’y retrouve assez vite.
Commandant et instructions
Héros, achats et vue stratégique
Nord de la Pologne – La bataille
Quelques mots sur les combats
Les combats s’enchaînent très vite, l’interface est globalement très intuitive. L’un des mécanismes important, l’estimation des résultats d’un combat, est représenté par deux chiffres apparaissant à gauche et à droite d’une unité ciblée. A gauche sur fond gris pour les allemands, à droite sur fond vert pour les polonais. Utilisant l’option par défaut d’un niveau de variation à 50%, les résultats que vous voyez dans ces captures d’écrans ne sont donc pas forcément exactement ceux qui arrivèrent. Parfois j’ai infligé ou subi en général un point en plus ou en moins. Le système de combats prend en compte la suppression d’une unité, les pertes infligées sont donc directes, points de vie perdus, et indirectes, points de suppression encaissés. Une unité peut selon les cas aussi se replier automatiquement, se rendre, ou parfois être « écrasée » (overrun), typiquement par une puissante attaque de blindés.
Il est important de bien combiner les bonnes unités au bon endroit au bon moment, cela du fait de bonus de proximité et d’encerclement. Par exemple une unité de reconnaissance apporte à une unité voisine lançant une attaque un bonus de reconnaissance. Il y a d’assez nombreuses combinaisons possibles selon les différents scénarios.
Pour en savoir plus sur Panzer Corps 2, dont la sortie est prévue le 19 mars prochain, voyez notre préview puis cette fiche chez l’éditeur, celle-ci sur Steam, le forum officiel ou le site du studio Flashback Games.
NDLR : Cet article est ouvert à tous, ne nécessitant pas d’abonnement pour être lu. Vos abonnements sont importants pour que la Gazette du wargamer puisse continuer d’évoluer tout en proposant aussi des articles en accès libre. Pour soutenir le site et son équipe, abonnez-vous.
merci pour cette preview.
Il y a des astuces parfois un peu cachées comme la touche SHIFT qui permet d’échanger 2 unités …
Pour le jeu, je suis un peu décu qu’il n’y a toujours pas de correction des défauts comme à la fin où la mission s’arrête brusquement sans pouvoir continuer etc..
La possibilité d’échanger facilement la position de deux unités voisines est très pratique dans certains cas en effet.
Après, pour l’instant ce n’est qu’une bêta que nous avons pu essayer, il faudra voir une fois le jeu sorti, mi mars, quels défauts seront encore présents (voire ceux que les premiers patchs corrigeront le cas échéant). Sur la base de cet essai, en tous cas ça me semble très prometteur. Une belle modernisation de la formule de Panzer General / Corps.