Un des scénarios que l’on croise dans la campagne du DLC Axis Operations 1940, voir aussi notre test, est le siège de Lille. J’y suis donc arrivé au niveau moyen avec mes vétérans d’Espagne. Mon avatar possède beaucoup de qualités, mais a les défauts de ne pas pouvoir renforcer les unités au-delà de la normale et de ne recevoir les nouveaux matériels que tardivement.
Sans compter les unités en réserve, j’aborde cette campagne avec cinq unités d’infanterie, dont la « division » Azul, cinq unités blindées toutes différentes (Verdeja, KV2, B1-Bis, Somua, et Panzer IV), quatre unités d’artillerie dont une de 210, une unité anti-aérienne, six escadrilles de BF-109, quatre de Stukas, une de He 70 Rayo, une de Do-17Z et une de He 111H2. Mon unité d’artillerie de 210 ne compte pas dans la taille de mon armée grâce à la présence d’un héros.
En réserve, j’ai trois unités blindées, Pz IIIF et G, et Pz IVE. Comme il s’agit de prototypes, je n’ai plus assez d’exemplaires pour les envoyer au combat (2,8 et 2 respectivement). J’ai aussi une unité anti-aérienne SdKfz 10/4, deux bombardiers Do 217E, et un junker 88A, et pour finir, un train blindé.
J’ai aussi un stock de points de prestiges, qui finalement ne me servent guère. Ils me permettent tout de même de compléter le dispositif avec quatre grenadiers, quatre Pz 38t, deux unités d’artillerie dont une d’origine britannique, de deux Sturmpanzer I et d’une unité de lance-roquettes Wurfrahmen.
Ma première action est de remplacer mes B1-Bis par des Matilda 2. Je n’ai plus que 9 « exemplaires » du char français alors que j’en possède 84 du char britannique.
Le plan général va être d’isoler la ville en concentrant mes meilleures troupes à l’Est pendant que Rommel s’occupe de l’Ouest. Je lui ajoute toutefois de l’infanterie et de l’artillerie en plus.
Il y a trois camps, un peu comme dans le DLC sur la guerre d’Espagne, avec les troupes nationalistes. L’ordre du tour est le suivant : phase du joueur, phase de Rommel et phase des Alliés. Je vais devoir prendre en considération cet ordre lors de mes actions.
Sur le flanc droit, je vais doucement avancer vers le Nord laissant une unité blindée et une unité d’artillerie réguler les attaques ennemies. Je vais aussi avancer vers Lille en suivant la rivière. Au Sud, mon infanterie n’arrivera pas à traverser et je vais finir par envoyer une unité renforcer le flanc droit en attendant que la faiblesse de l’ennemi me permette de franchir la rivière, ce qui arrivera vers le tour 10.
Sur le flanc gauche, la division de Rommel s’enfonce au Nord, puis bifurque vers l’Est avec le soutien de mes unités et surtout de l’artillerie.
L’aviation tactique a été concentrée à l’Est où elle supporte aussi bien les assauts que les unités en défense. Rapidement l’aviation de chasse a un rôle secondaire, l’aviation alliée étant très vite éliminée du champ de bataille.
Les puissantes positions défensives interarmes sont mises à mal par mon Verdeja2 qui élimine en une attaque un des éléments, rendant vulnérable les autres. Par exemple, la destruction d’une unité anti-aérienne permet l’emploi de l’aviation qui matraque l’artillerie de soutien et autres unités, qui sont elles-mêmes ensuite engagées par mes blindés et mon artillerie.
La chute prématurée de Lille ne m’a pas permis de réussir la mission secondaire. Même si le scénario peut sembler d’une facilité déconcertante, ce qu’il a été, il ne faut pas oublier que je jouais au niveau moyen avec pléthore de points de prestiges et pléthore de héros. Ces derniers offrent des combinaisons destructrices qui déséquilibrent fortement le jeu.
Le prochain scénario est aérien, Dunkerque ou comment faire échouer l’opération Dynamo.
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