Avec ce wargame, SGS inaugure une nouvelle série entre le tactique et l’opérationnel. Elle nous plonge au cœur de la bataille. Si son nom, SGS Battles, n’est pas vraiment imaginatif, il reste très compréhensible. Pour la commencer, le choix de l’épique bataille de Stalingrad semble des plus prometteurs.
Parenthèse commerciale
Quand on exploite un système de jeu, aussi bon soit-il, on se retrouve rapidement face à un sentiment de lassitude et de répétitivité. C’est un peu le problème de War Across the World. Pour ne pas s’enfermer et dépérir, il faut soit tout révolutionner, soit créer des déclinaisons suffisamment différenciées pour accueillir un nouveau public tout en fidélisant les anciens. La seconde solution s’avère la plus répandue et la plus facile à mettre en place. L’exemple réussi qui me vient à l’esprit est celui de Wargame Design Studio (WDS). Il propose avec le même moteur douze séries différentes. Si celles accès sur les conflits aériens et navals se démarquent quelques peu, les autres reposent sur le même concept. Vous changez l’échelle et on passe d’une Panzer Campaigns à une Panzer Battles ou à une Squad Battles. Changez l’époque, et votre unité de Stuart devient une unité de cavalerie de la guerre de Sécession avec un commandant du même nom (ça marche aussi avec Lee, Grant, Sherman). Les jeux s’avèrent différents de par le graphisme et leurs règles propres. Toutefois, les recettes pour l’emporter ne sont pas les mêmes et cette caractéristique est primordiale à la réussite.
Retour sur la Volga
SGS Battle for Stalingrad couvre l’offensive allemande qui a débouché sur la capture, incomplète, de la ville. Déjà, on pourrait s’étonner de l’absence de scénarios couvrant la deuxième partie de la bataille qui vit la fin de la Vie Armée. La réponse est facile quand on regarde le théâtre d’opérations, les évènements majeurs de l’encerclement soviétique sont hors cartes.
Tout d’abord, il me faut préciser que je ne joue pas sur la version finale, non sortie à l’heure où j’écris. J’ai ainsi eu l’heureuse surprise de noter la disparition de certains défauts au fur et à mesure de mon test.
Six scénarios nous sont proposés. Ils vont de 3 à 32 tours et couvrent différentes périodes et différents secteurs du front. Chaque tour équivaut à deux jours. Le système de jeu est classique avec le tirage de cartes évènements, les renforts, la phase aérienne et de bombardement, le mouvement des troupes terrestres, la résolution des combats et le mouvement de défense aérienne associé au bombardement défensif.
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Pour plus d’informations sur SGS Battle for Stalingrad, voyez cette page sur Steam et celle-ci sur le site officiel de SGS.
Points positifs et négatifs
- Système maitrisé
- Version française
- Durée de jeu
- Prix
- L’interface générale
- Le manque d’interactivité
- Stalingrad