SGS : FAQ et explications sur SGS NATO’s Nightmare v1.5

SGS NATO’s Nightmare est en préparation pour le passage au moteur SGS 1.5 !

Nous ne pouvons pas encore donner de date définitive quant à la sortie de la future mise à jour, car elle est énorme. Ce qui implique donc énormément de travail : intégration aux mécanismes 1.5 bien sûr, et par ailleurs, corrections de bugs, améliorations diverses quant à ce qui existe, ajouts notables qui font que le jeu sera considérablement remodelé avec ladite mise à jour.

Concernant la correction des bugs, les retours dans le forum de Steam ou sur Discord sont pris en compte, des tests sont actuellement effectués pour voir ce qui ne va pas, s’il s’agit d’un défaut d’explication dans les règles spéciales, d’un concept bancal par design ou encore, plus rarement d’un vrai bug imputable au codage.

Dans l’immédiat, faire une réponse personnalisée à chaque message relève de l’impossible (ou alors la mise à jour sera ralentie), mais les rapports divers, notamment sur le forum Steam de SGS NATO’s Nightmare sont tous attentivement lus. La nouvelle version de SGS NATO’s Nightmare sera grandement épurée. Les trois mots clefs ? Tests, tests et tests.

Les améliorations ?

Elles sont réellement très nombreuses. Une partie est listée et sera introduite après avoir bien nettoyé le jeu de ses bugs. Il est plus logique d’intégrer les améliorations en question en partant sur une base propre ! Une partie a quant à elle été intégrée dans la version « prototype » du jeu mais à des échelles limitées, afin de mener des tests. La priorité pour la mise à jour est détaillée plus loin !

Néanmoins, pour donner quelques exemples d’améliorations (liste non exhaustive) :

• Un problème de codage (qui n’était pas à proprement parler un bug) empêchait les unités de commandement et de guerre électronique de bénéficier de bonus de mouvement octroyés par d’autres unités (comme les pions-marqueurs de trains) ;
• Les mécanismes des opérations amphibies sont revus ; désormais, elles seront possibles pour le Pacte sans passer par le biais de cartes de jeu ; schématiquement, le joueur du Pacte pourra lancer des opérations amphibies le long des côtes de l’OTAN pour peu qu’il dispose des moyens adaptés en mer Baltique. Mais ceux-ci seront évidemment susceptibles d’être pris pour cibles par les aviations et marines de l’OTAN ;
• Amélioration des mécanismes de guerre navale : en dépit de faiblesses, la dimension navale dans SGS NATO’s Nightmare était bien davantage poussée que dans n’importe quel autre SGS. La mise à jour proposera d’aller encore plus loin avec de nouveaux concepts (tirs de missiles mer-mer à distance pour les unités navales qui en ont la capacité, de missiles mer-air à distance pour les unités qui en ont la capacité. Le moteur de jeu impose certaines limites, cependant, il existe encore une bonne marge pour améliorer le combat naval afin de parfaire ce qui existe déjà, d’introduire de nouveaux mécanismes qui seront ensuite présents dans SGS Gulf Strike, puis dans les futurs titres de la série SGS Modern Warfare comme un probable SGS North Front, etc. De plus, les hélicoptères (et certaines unités aériennes qui n’opèrent en principe jamais à haute ou moyenne altitude) seront traitées différemment face aux unités de missiles sol-air à longue portée ;
• Amélioration des mécanismes pour les unités sol-air : là encore, si SGS NATO’s Nightmare montre des limites, il est néanmoins le plus abouti des SGS quant à la dimension aérienne et en termes de combat sol-air. Avec la mise à jour, certaines unités, notamment du Pacte, auront la capacité à effectuer des tirs sol-air à distance, ce qui rendra plus concrète l’idée de maillage et permettra de palier jusqu’à un certain point les déficiences (réalistiquement cohérentes) de la chasse du Pacte.
• Par extension avec ce qui précède, des améliorations sont également prévues quant aux unités aériennes ;
• Tout comme pour la guerre navale, l’évolution du système logistique est prévue, ce qui donnera plus de profondeur au jeu et rendra l’utilisation de l’aviation d’interdiction et des bombardiers divers à vocation opérative sensiblement plus cohérente et plus intéressante. Les sites logistiques ou infrastructures d’envergure ne seront plus limitées à quelques sites POMCUS du côté OTAN et à des nœuds / têtes de pipeline pour le Pacte de Varsovie. Et la destruction de ces sites aura un réel impact sur la conduite des opérations ;
• Du fait des doctrines respectives afin de limiter les concentrations de troupes dans une région donnée face à la menace nucléaire tactique, les limites d’empilements terrestres dans les régions sont (relativement) basses. Désormais, chaque camp pour augmenter artificiellement ces limites, dans quelques régions de son choix tout au long de la partie. Ce système permettra de planifier de grandes offensives, tandis qu’il atténuera grandement les (trop) nombreuses éliminations d’unités d’unités du Pacte au premier tour, celles-ci ne pouvant pas battre en retraite dans leur région de départ du fait de limites d’empilement largement dépassées avec le déploiement initial.
• Concrètement, de manière aléatoire (mais selon le moment dans le jeu et en considérant le camp concerné), des pions de zones de rassemblement arriveront en « renforts » (dès le début du tour 1 pour le Pacte). Leur nombre sera limité (un joueur ne pourra donc pas couvrir la carte avec), ils devront être placés judicieusement. Leur effet ? Ils traduiront des ordres donnés pour outrepasser les règles de densité de troupes dans une région choisie, en augmentant la capacité d’empilement dans la région où ils seront placés. Régulièrement, une carte sera tirée par le joueur, lui permettant de retirer ces pions de « concentration de troupes », les renvoyant ainsi dans le pool d’où ils redeviendront disponibles (aléatoirement) pour les tours suivants ;
• Réduction du nombre de cartes dans le jeu avancé : le nombre de cartes piochables est considérable dans la campagne (avancée ou de base). Par ailleurs, plusieurs ne fonctionnent pas ou mal. Ce nombre sera donc réduit avec une rationalisation desdites cartes (par exemple certaines voyant leurs effets cumulés), le retrait de celles qui ne fonctionnent pas, etc.

Les ajouts ?

Les ajouts…

Le travail de notre talentueux programmeur permettra l’introduction de la version 1.5 du moteur SGS, ce qui fera donc passer SGS NATO’s Nightmare en version 1.5 avec, entre autres, la possibilité de spécialiser davantage les unités par le biais de leur facteur de combat (avec modificateurs aux dés) dans les rounds de combat, pléthore de changements quant au confort de jeu.

Par exemple, aujourd’hui, quand une pile d’unités englobe des unités fixes et d’autres mobiles, il est impossible de bouger les unités mobiles sans au préalable mettre de côté les unités fixes. Ce qui peut vite devenir pénible dans NATO en particulier. Avec le moteur 1.5, peu importe que des unités fixes et mobiles soient dans la même pile, bouger la pile déplacera toutes les unités mobiles sans qu’il soit nécessaire de trier…

Et là ne sont que quelques illustrations des améliorations de la qualité de jeu, des possibilités de design que la version 1.5 va permettre.

Le second, tout aussi majeur, est à la croisée entre l’amélioration et l’ajout. Il est en soit l’équivalent d’un DLC dont bénéficieront tous les joueurs possédant le jeu actuel.

La carte est étendue !

Après la mise à jour, les opérations pourront se dérouler au Danemark représenté quasiment dans son intégralité (alors qu’il l’est via une off map box dans le jeu actuel), tout comme l’Autriche. La Suisse est intégrée dans le jeu et, dans la campagne, le joueur du Pacte pourra choisir de l’envahir (l’ordre de bataille suisse étant en cours de réalisation, ainsi que les graphismes pour les pions).

Non seulement, la carte est étendue, mais elle est aussi remaniée à 100 %, corrigée et totalement refaite graphiquement. Les saisies d’écran illustrent le processus en cours depuis plusieurs semaines, en parallèle avec la chasse aux bugs. Elles permettent également de comparer sa superficie dans le jeu actuel et ce qu’elle sera après la mise à jour.

Au moment où sont rédigées ces lignes, d’ultimes corrections sur les emplacements des villes sont effectuées, ces dernières sont toutes nommées. Des ajustements sur la végétation vont encore être effectués. Des détails sont à ajouter (marais, plages…), les routes et chemins de fer à placer. Ensuite, quand tout sera bien en place (avec les estompages – les cours d’eau sont par exemple bien moins épais sur la carte définitive, effets de reliefs, etc.), les calques seront fusionnés ;

L’ordre de bataille suisse comme mentionné ci-dessus, mais aussi de nouvelles unités pour l’ensemble des pays représentés dans le jeu (plus au moins une unité portugaise) : davantage de renforts canadiens, affinage de l’ordre de bataille italien, développement de l’ordre de bataille autrichien… ;

L’introduction des forces spéciales, ou plus exactement de pions-missions de forces spéciales et / ou commandos ; celles-ci s’en prendront notamment aux dépôts / infrastructures de soutien, seront spécialisées dans les missions d’observation… Avec la mise à jour, les arrières du front vont devenir encore plus un champ de bataille en soi, donnant encore plus d’importance aux unités paramilitaires qui existent déjà et à celles qui vont être ajoutées (unités américaines de MP, etc.) ;

En outre, plusieurs scénarios seront ajoutés avec la mise à jour :

• Le scénario NORTHAG-BAOR va devenir NORTHAG, BAOR devenant un scénario moyen / petit représentant essentiellement les forces britanniques et belges face au Pacte ;
• Un scénario moyen / petit d’invasion du Danemark (qui prendra tout son sens avec la représentation géographique quasiment complète du Danemark) ;
• Plusieurs petits scénarios de seulement quelques tours et ne concernant qu’un nombre réduits d’unités terrestres, aériennes ou navales afin de permettre aux joueurs de découvrir les mécanismes de jeu de manière « fragmentée » pour faciliter la courbe d’apprentissage et ne pas se plonger dans la gigantesque campagne (dans le jeu avancé) sans avoir une idée de quoi il retourne à propos des concepts.

Augmentation du prix

Le travail effectué sur SGS NATO’s Nightmare depuis le mois d’avril 2024 est considérable. De la refonte de la carte aux améliorations et ajouts (extension du théâtre d’opérations, nombreux nouveaux scénarios…), le concepteur consacre son temps à cela et à aucun nouveau jeu.

En conséquence de quoi, à l’occasion de la mise à jour, le prix du jeu passera de 24,99 euros à 34,99 euros. Bien entendu, les joueurs qui possèdent le jeu n’auront rien de plus à payer et ils bénéficieront « gratuitement » de tous les ajouts et améliorations.

Avant de passer à la FAQ, en tant que concepteur de SGS NATO’s Nightmare, je souhaite remercier le Major Marc Bellizzi pour l’aide qu’il m’apporte dans la réalisation de la mise à jour ainsi que mon cher S. M. pour son aide (entre autres !) au sujet des forces italiennes (avec en particulier un formidable document).

Laurent T. – Avalon Digital

FAQ

Qu’en est-il de SGS Battle for : Dien Bien Phu ?

La sortie du jeu était d’abord prévue pour le mois de mai 2024. Néanmoins, nous avons entendu de nombreuses critiques sur les rythmes des sorties avec le sentiment que nos jeux étaient proposés en étant insuffisamment testés, incomplets (j’y reviens ci-dessous).

Pour l’instant, la priorité du concepteur de SGS Battle for : Dien Bien Phu, qui est également le concepteur de SGS NATO’s Nightmare, SGS Fall Weiss et SGS Battle for : Hué est tournée vers la colossale mise à jour de SGS NATO’s Nightmare. Le travail sur la carte (en parallèle avec celui pour la correction de bugs), des tests divers a été considérable.

Le travail sur SGS Battle for : Dien Bien Phu reprendra (il avait commencé) seulement quand sera sortie la mise à jour de SGS NATO’s Nightmare. Donc, pas de date pour l’instant quant à SGS Battle for : Dien Bien Phu, afin de travailler sur un jeu après l’autre.

Il n’en reste pas moins que SGS Battle for : Dien Bien Phu n’est pas abandonné. Ajourné.

Vous sortez moins de jeux ?

Comme expliqué supra, oui. Le rythme des sorties est désormais ralenti depuis le mois d’avril.

Si le nombre de joueurs de SGS augmentent, une inquiétude allait également croissante : une baisse de la qualité, avec des jeux insuffisamment travaillés et testés, des sorties en rafales. Autant la majeure partie de notre communauté de joueurs est indulgente (et patiente) avec les bugs (qui doivent à la complexité du moteur et à l’envie de nos concepteurs de proposer des innovations, d’offrir du plaisir de jouer différemment), autant la crainte de voir nos jeux devenir médiocres sur le fond a été entendue.

Nous sortons donc moins de jeux afin de consacrer sensiblement plus de temps à ceux que nous préparons, de faire en sorte que les concepteurs ne soient pas écrasés de stress avec des deadlines obligeant à bâcler certains aspects. Nous voulons que nos jeux restent, et même, deviennent plus encore, comme des livres au contenu avec lequel on joue.

Notre calendrier de début 2024 prévoyait ainsi les sorties de SGS Battle for : Dien Bien Phu en mai, de SGS Overlord en juin, de SGS Battle for Arhnem 1944 et Varsovie 1944 en juillet, SGS Battle for : Shangai 1937 en août, de SGS Battle of the Bulge en décembre et SGS Imjin war (sans véritable date, mais vers la fin de l’année). Sans compter les mises à jour d’importance pour SGS Taipings (ndlr voir cette brève), SGS NATO’s Nightmare, SGS Fall Weiss…

Toutefois, nous vous avons entendu. Et vous avez raison : il est difficile de mener un travail artisanal (car c’est aussi un peu notre marque de fabrique) tout en produisant à la chaîne ! Au bilan, SGS Overlord et SGS Battle for Shangai sont sortis. SGS Battle of the Bulge est toujours prévu. Mais le reste est ajourné.

Ce qui permet de mieux travailler, sereinement, avec des concepteurs qui peuvent se reposer, la possibilité de tester, de vous lire. Nous communiquons relativement peu (notamment sur les forums) car la plupart du temps, un jeu = un concepteur et il ne peut à la fois dessiner la carte, réaliser un jeu et répondre attentivement à des dizaines de questions…

Beaucoup de nouveaux jeux vont sortir au fil des mois et des années. Mais sans précipiter les choses.

C’est la dernière mise à jour pour NATO ? Le jeu est fini et n’aura plus d’ajout de contenu en dehors d’éventuels patchs mineurs ?

Non ! Cette grosse mise à jour n’est que la première. Le futur de SGS NATO’s Nightmare, c’est notamment une nouvelle campagne (jeu avancé et jeu de base) strictement « historique ». La campagne actuelle part du principe que les camps ennemis savent la guerre totalement inévitable depuis un an ou deux. Quand le conflit commence, des renforts américains sont déjà en mer depuis plusieurs jours, les mobilisations déclenchées. La future campagne considérera un contexte strictement historique à celui de 1985, avec le spectre d’une offensive surprise du Pacte de Varsovie, avec beaucoup moins de moyens (et des positions de départ différentes) mais face à une OTAN nettement moins prête.

Mais chaque chose en son temps : ce n’est pas l’objet de la grosse mise à jour en cours. Cependant, SGS NATO’s Nightmare continuera d’évoluer.

Est-ce que tous les jeux SGS vont augmenter ?

Pas nécessairement. Reste que cela peut survenir dans un cas très précis : un gros ajout de contenu, avec de très nombreux scénarios supplémentaires, des refontes graphiques (cartes).

Nous réfléchissons ainsi à des améliorations diverses, à la « densification » de certains jeux qui tout en gardant en grande partie leur simplicité pourrait voir l’intégration d’une version avancée (avec des ordres de bataille plus détaillés, plus de pions, des concepts plus complexes uniquement pour la version avancée). Les joueurs qui ne voudraient pas de changements pourraient continuer à leurs jeux comme ils en ont l’habitude. Mais ils auraient aussi l’option de redécouvrir leur jeu via des scénarios distincts, beaucoup plus détaillés.
Pour l’heure, nous en avons discuté au sujet de SGS Afrika Korps.

Et quoi qu’il en soit, l’augmentation serait à chaque fois corrélée à l’ampleur du travail demandé. Pour reprendre la possibilité (très éventuelle) d’une grosse mise à jour de SGS Afrika Korps avec une version avancée, la carte ne serait pas retravaillée et étendue, la version plus complexe serait équivalente à ce que l’on trouve avec SGS Fall Weiss (donc, bien moins complexe que SGS NATO’s Nightmare) et l’augmentation du prix serait de quelques euros.

Évidemment, la sortie de patchs ou d’améliorations mineures ou qui doivent à terme concerner tous les SGS (comme le passage très progressif de tous les jeux au moteur SGS 1.5) ne donnera pas lieu à une augmentation de prix.

Donc, il n’est pas prévu d’augmenter tous les titres SGS. Mais SGS NATO’s Nightmare, oui.

J’ai SGS NATO’s Nightmare. Je vais devoir payer en plus, genre un DLC, si je veux avoir les nouveautés prévues ?

Non, absolument pas. Comme il a été expliqué nous ne voulons pas créer de mécanismes de DLC pour les jeux SGS.

Vous achetez un jeu, une fois que vous l’avez, tout ce qui pourrait être l’équivalent d’un DLC vous sera donné automatiquement avec une mise à jour idoine.

Si vous avez déjà le jeu alors que son prix augmente sur Steam en raison d’une grosse mise à jour-ajout de contenu, vous ne paierez absolument rien de plus. Votre jeu se mettra à jour et les nouveautés seront vôtres.

Vous avez SGS NATO’s Nightmare à son prix avant la grosse mise à jour. Vous ne paierez pas un centime de plus lorsque la grosse mise à jour sortira. La nouvelle carte étendue, les nouveaux pions, les nouveaux scénarios, la playlist encore améliorée, etc. seront installés avec la mise à jour. Aussi simple que ça.

Bon, c’est bien tout ça, mais quand sort la mise à jour de SGS NATO’s Nightmare ?

Quand elle sera prête ! A l’heure où sont écrites ces lignes, la carte nécessité encore quelques jours pour être finie, quelques jours pour être intégrée au jeu et remplacer l’ancienne carte dans l’éditeur. De là seront replacées certaines unités dans les campagnes et scénarios existants, effectués des tests…

Viendra alors le moment de « rentrer » les nouveautés, mettre en place les nouveaux scénarios, intégrer la version 1.5, tester, etc. Il faut donc encore compter plusieurs semaines.