Strategic Command WWII – War in Europe : introduction au tournoi d’hiver

La série des Strategic Command, développée par Fury Software et éditée par Slitherine, m’a intéressée depuis que je suis tombé dedans, non pas tout petit puisque je mesure 1,92 m depuis fort longtemps maintenant, mais la première fois que je me suis lancé dans une partie en solo de l’opus World at War (WaW).

 

Étant un ancien joueur de World in Flames, dans les temps héroïques où le wargame se jouait avec des pions en carton et des cartes qu’on étalait sur des tables jamais assez grandes, le théâtre abordé me plaisait et la découverte fût un plaisir.

Simple à jouer et des subtilités découvertes au fur et à mesure, l’IA a suffit à mon bonheur assez longtemps.

Je me suis mis aux parties en ligne, système PBEM, assez récemment avec la sortie de l’opus American Civil War (ACW) en juillet 2022 et j’ai alors renouvelé mon plaisir du jeu.

On ne le répétera jamais assez à l’heure où l’IA semble faire un grand bond technologique en avant : elle reste fort limitée dans les jeux de guerre. Seul un humain semble assez retors pour vous jouer des tours pendables et donne assez de motivation pour arriver à se surpasser et donc à progresser dans le jeu.

J’ai pourtant choisi de jouer contre des adversaires trouvés au hasard sur le serveur PBEM interne au jeu et n’ai pas osé me lancer dans le tournoi sur American Civil War qui eut lieu au mois de juillet 2022, je n’avais absolument pas joué au premier scénario proposé et craignait une lourde correction.

Alors évidemment je me suis lancé en octobre 2022 sur le tournoi World at War. J’y ai fait une performance correcte, mais plus important je me suis amusé et j’ai rencontré des adversaires de jeu intéressants avec qui refaire d’autres parties.

Depuis je suis un participant assidu aux tournois de Strategic Command officiels et je participe même à ceux organisés par d’autres amateurs à leur initiative personnelle lorsque j’y suis invité.

C’est donc tout naturellement que je participe au tournoi d’hiver de War in Europe (WiE) de Slitherine / Matrix (voir cette annonce).

Ces tournois officiels comportent un certain nombre d’éléments intéressants : on y joue des scénarios qui sont moins pratiqués que la grande campagne, et c’est bien souvent une découverte. Si certains scénarios ne sont clairement pas équilibrés, comme le système est celui de parties en double miroir, c’est à dire que l’on joue chaque camp dans deux parties, l’un contre l’autre pour le même adversaire à chaque round.

Il y a trois rounds sur les tournois Strategic Command, ce qui permet de juger de sa performance générale et surtout de ne pas rester sur un mauvais souvenir d’une partie unique. Le pire étant à mon avis de se retrouver face à quelqu’un qui ne se présente pas pour jouer ou renonce très, trop vite.

J’ai appris bien des choses depuis mon premier tournoi : jouer au moins une fois les premiers tours des scénarios proposés. Soit contre soi-même sur une formule hotseat et idéalement contre un bon joueur de Strategic Command, qu’on ne pense devoir affronter dans ce tournoi dans l’idéal.

Étant membre du serveur Discord JEUX & STRATEGIE et étant soumis à l’influence du maître des lieux, je suis sa créature, je suis sûr que c’est l’équivalent d’un vampire dans le milieu des gamers.
J’ai donc décidé de ma propre volonté et sous son influence maléfique de commettre une vidéo sur YouTube où je fais profiter de mes conseils de premier tour à qui voudra les visionner.
Je prends ainsi le risque évident d’exposer ma stratégie mais il faut savoir affronter son destin.

Le deuxième tour du tournoi d’hiver est sur le scénario 43 de War in Europe : c’est au moment où la bataille de Koursk va s’engager sur le front russe et l’invasion de la Sicile par les alliés occidentaux va bientôt commencer. Si l’Italie est au bout et va capituler quelques mois plus tard, c’est le moment où la guerre semble très loin d’être finie et la machine de guerre allemande est redoutable. Mais les Alliés peuvent désormais lui rendre coup pour coup.

J’espère avoir le plaisir de lire vos commentaires, il y a aussi des morceaux de considération sur l’histoire militaire dedans.

Je n’ai pas pu m’en empêcher, vu mes études d’histoire sur ce thème bien particulier qu’est la guerre, activité tout aussi humaine que l’art hélas.

Nous avons cependant le privilège de ne la connaître surtout qu’à travers les reconstitutions plus ou moins imparfaites que sont les jeux, les wargames que nous pratiquons.

Puisse cela durer à tout jamais, mais pour citer Einstein : seules deux choses sont infinies, l’univers et la bêtise humaine et pour l’univers j’ai un doute.

 

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