Strategic Command – WWII War in the Pacific : Tora ! Tora ! ou Tora pas !

Résumé général

Retardé de quelques semaines pour des raisons géopolitiques, mais point oublié, la série des Strategic Command retourne cet été vers la Seconde Guerre mondiale et se focalise sur le Pacifique et la Chine.

Tout d’abord, ce n’est pas la première fois que les Strategic Command (SC) abordent ce conflit. Il était déjà présent dans Strategic Command – WWII World at War (SCWaW). A l’époque, l’échelle de la carte, environ 95 km l’hexagone, ne m’avait pas plu, et cela n’a pas évolué. Un mod communautaire, nommé Total Realism Project (SC WaW TRP), permet d’obtenir le jeu à l’échelle de Strategic Command – WWII War in Europe (SC WiE), soit environ 30 km/hex.

L’échelle de Strategic Command – WWII War in the Pacific (SCP) va se situer entre les deux avec environ 80 km/hex pour un tour de jeu d’une durée de 10 jours. Les cinq premières captures d’écrans illustrent le front chinois en fonction des titres.

Alors, oui la première critique négative est déjà présente, si des « moddeurs » peuvent le faire, pourquoi cette échelle pour SCP ? Beaucoup comme moi, sont déçus.

La campagne principale couvre toute la guerre à compter de l’attaque de Pearl Harbor, le fameux « Jour de l’infamie ».

Nous avons aussi cinq autres scénarios ou « mini campagnes ». Ils sont tous dépourvus de recherche, diplomatie et autres améliorations. Ils se situent sur un secteur qui a été isolé et remis à une échelle plus appropriée. Ils sont au niveau opérationnel et notre rôle se bornera à diriger les opérations.

Le premier a lieu en 1939 avec une rencontre entre Soviétiques et Japonais. Certains de leur puissance, ayant les souvenirs de Port Arthur, les Japonais ont sous-estimé leur adversaire, comme le faisait avant les puissances de l’Occident, face à eux. Le résultat les convainquit de se tourner vers les États-Unis.

Les trois suivant illustrent les opérations les plus représentatives par année. Ainsi en 1942-1943, nous avons la campagne pour les Salomon, en 1944, la campagne des Mariannes et en 1945, la conquête de l’ile d’Iwo Jima.

Le dernier scénario couvre l’invasion soviétique de la Mandchourie en 1945 (ndlr. sur ce sujet peu fréquent, voir cette brève), qui amena la capitulation du Japon plus certainement que les deux bombes atomiques, enfin selon certains auteurs.

Pour le reste, on se retrouve en terrain connu. La guerre maritime a un peu évolué, mais je n’ai pas encore bien compris les nouvelles astuces. Les barges de débarquement à longue distance n’existent plus, ce qui doit refléter le changement d’échelle par rapport à SC WiE et les bases aériennes tiennent lieu de centre d’approvisionnement.

D’habitude pour les tests, je me lançais dans la campagne contre l’IA. Aujourd’hui, cela va être différent, vu que l’IA sera humaine en la personne de Lynx. Il m’a laissé le camp impérial.

Les conditions de victoire sont différentes des titres précédents. Ainsi, le choix se résumait à la conquête d’un pays ou à la chute de son moral national ou esprit combatif. Il est évident que l’invasion des USA n’est pas envisageable, nous ne sommes pas dans Panzer Corps 2 ici. Quant au moral national, les concepteurs américains ne peuvent imaginer leur pays baisser les bras un quelconque instant face aux nippons et à l’Axe du coup. Il faut bien reconnaitre que ce n’est pas envisageable tant que le sol national n’est pas envahi.

Alors nous avons quatre niveaux de victoire.

Le Japon obtient la victoire suprême si au 30 juin 1943, il contrôle Tokyo, Osaka, Hsinking et trois objectifs parmi Batavia, Canberra, Chongqing, Delhi, Honolulu et Manille, le moral national US étant inférieur à 60%. A partir du 1er juillet, il lui faut une ville de plus pour ce résultat.

La victoire est décisive si à la fin du jeu, au 1er janvier 1946, il remplit les mêmes conditions initiales de victoire (trois objectifs) sans condition de moral US. Sinon, elle ne sera que majeure avec deux objectifs et mineure avec seulement un, ou un moral japonais au-dessus de 15%.

Pour les Alliés, la victoire suprême a lieu si avant le 31 juillet 1945 toutes les villes précédemment citées (à l’exception de Hsinking remplacée par Wellington) sont capturées. Si cela arrive après cette date, la victoire sera décisive. Sinon si au 1er janvier 1946, le Japon est envahi (Tokyo et Osaka) et au moins un objectif capturé, ou alors que le moral japonais est sous la barre des 15%, la victoire sera mineure, pas de conditions de victoire majeure pour les Alliés.

Déclenchement des hostilités

L’attaque de Pearl Harbor voit trois porte-avions japonais attaquer quatre cuirassés à mi-force. Je décide d’en couler deux et d’abimer les deux autres, ensuite mes navires de surface vont encercler l’archipel, ainsi les Américains auront le choix entre mourir en tentant une sortie ou attendre la seconde vague aérienne. Lynx va choisir la première solution. Le premier navire tentera de filer vers le sud-est et le second par le nord-est, même résultat, ils sont coulés. Bien entendu, tout content de moi, j’ai oublié de bouger les miens pour qu’ils retournent à leurs bases…

En Chine, il faut rapatrier les unités en stationnement face à la menace soviétique. Je transporte toutes les garnisons que je trouve pour que l’opération ai lieu au plus vite.

Toujours sur la terre ferme, je vais éviter d’embêter les communistes pour l’instant. Je vais plutôt m’emparer du port de Foochow au Nord de Hong Kong pour être maître de toute la bande côtière. Hong Kong a été capturé sans soucis.

La déclaration de guerre à la Thaïlande est obligatoire et sans conséquence, vue que celle-ci rejoint notre grande sphère, nous fournissant un corps d’infanterie. Tout cela s’avance vers la Birmanie. En même temps, je débarque en Malaisie pour m’emparer de Singapour. Si la forteresse n’est pas conquise, elle est nettoyée de ses troupes. Je n’ai pas eu à débarquer le QG ni une unité d’assaut. Je vais m’en servir pour attaquer les Indes Néerlandaises au plus vite.

Ensuite, j’imagine bien une opération sur Ceylan. Pour pallier à cette absence de QG, je vais faire descendre celui prévu pour la Birmanie. De toute façon, le terrain et la résistance adverse devraient m’empêcher de progresser rapidement.

Les unités de débarquement initiales permettent la capture de nombreux objectifs non défendus. Je ne les laisserais pas se reposer et les enverrais prendre d’autres atolls. Il faudra construire de nombreuses garnisons pour les sécuriser ainsi que les ports côtiers. La recherche est négligée du coup.

A suivre…