Seconde partie de ce récit qui vous montre un exemple des possibilités offertes dans le récent volet sur le Pacifique de Strategic Command – WWII. Exemple vu ici du coté japonais, dans une campagne complète jouée en PBEM. Après une introduction générale, voici donc un survol de la période entre début 1942 et début 1943 dans lequel l’empire du Soleil levant décolle.
L’ascension japonaise
Les dépenses de déplacement de mes troupes depuis la frontière soviétique et le réembarquement des troupes amphibies font que je n’ai pas fait grand-chose. Le peu de PPM que nous avions a été allègrement dépensé. Enfin, nous avons débarqué en Nouvelle Bretagne, Manille a capitulé, mais le gouvernement s’est déplacé à Davao, je ne l’avais pas prévu. Je me dis que tout ce qui est proche de mes bases pourra être capturé quand je le voudrais, tandis que ce qui est éloigné ne peut l’être que maintenant avant l’arrivée des renforts alliés.
Après avoir rétabli l’ordre à la frontière soviétique, j’ai eu la joie de m’emparer de Port Moresby et de finir la conquête de Manille. Le plan est le suivant : prise de Calcutta, avancée en Birmanie, statu quo en Chine et ensuite concentration de toute la marine vers Guadalcanal afin de frapper la flotte US.
Pour cela, je dois m’emparer de Batavia et déployer le maximum d’unités de ce secteur vers le Nord et la Birmanie ou en péniches pour Calcutta. Ensuite il ne faudra pas oublier de laisser quelques garnisons et tenir jusqu’en juillet 1943 pour la victoire suprême, qui nécessitera aussi la baisse du moral américain à 60%. Cela implique donc des rencontres où le Japon devra avoir l’avantage.
Dans les faits, la capture des Indes Néerlandaises a été laborieuse. Par contre, en Chine, la situation semble stagner, voir s’améliorer. L’assaut sur Calcutta est lancé un peu à la va vite, cela a d’ailleurs couté le Yamato, que la flotte britannique a réussi à couler. Les recherches scientifiques stagnent et je crains le retour américain. Bien entendu, à peine ai-je fini d’écrire que la situation en Chine s’est dégradée avec la perte de deux garnisons et d’une armée. Je vais être obligé d’investir dans le terrestre. Si Calcutta se vide régulièrement, je n’arrive pas à la capturer pour autant. Mes autres troupes de débarquement approchent tout en neutralisant un sous-marin aux intentions peu sympathiques. Ma flotte se déploie au fur et à mesure à l’Est en espérant piéger la flotte US pour l’instant sans porte-avion…
Le temps passe et Calcutta ne tombe pas, pire il m’accapare mes porte-avions qui devraient voguer rapidement vers l’Est pour se préparer au choc avec l’US Navy. Je ne parle pas du front chinois catastrophique où j’ai dû utiliser de précieuses ressources pour éviter la défaite totale. Le temps joue contre moi et je le manage très mal.
Les choses vont un peu évoluer. Tout d’abord, la marine US comporte 40 unités qui seront suréquipées quand elles arriveront. Sinon, en Chine, j’ai repris Mukden et capturé Changsha, j’espère les voir craquer. De même, pour l’empire britannique qui aura du mal à digérer la perte de Calcutta, qui s’est fait beaucoup attendre. De toute façon, il faut un miracle, car cette guerre terrestre a mis à l’arrêt ma production navale et mes recherches.
Donc, nous sommes fin avril 1943, et le Japon contrôle : Tokyo, Osaka, Hsinking, ainsi que Batavia, Manille et Calcutta (que j’avais oublié dans la liste des objectifs pour les conditions de victoire). Si le moral US était inférieur à 60%, la partie serait gagnée…
Le temps que ce moral chute, je vais être dans l’obligation de capturer un nouvel objectif, Delhi semble le plus « facile », mais je n’y crois pas vraiment.
Pour plus d’informations sur Strategic Command WWII: War in the Pacific, voyez cette fiche sur Steam ou cette fiche chez Matrix Games.
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A suivre…