Le Blackjack
C’est le jeu de cartes le plus joué au monde dans les casinos, il utilise des jeux de 52 cartes et provient d’une famille de jeux connue sous le nom de Vingt-et-Un. Comme de nombreux autres jeux, le Blackjack se joue désormais aussi dans des casinos en ligne.
L’histoire du Blackjack
Les origines du Blackjack font encore débat, mais les chercheurs s’accordent à dire que le Blackjack est probablement né dans les casinos français vers 1700. Les cartes françaises s’appelaient « Vingt-et-Un ». Ces cartes sont probablement dérivées des jeux de cartes type Chemin de Fer, qui étaient populaires à cette époque. Le jeu se jouait à la Cour Royale de France sous le règne du roi Louis XV.
Au 15ème siècle en Italie, puis après aussi en Espagne, on jouait à un jeu de carte nommé le « 31 » ou « Trentuno » en italien. Le but du jeu était d’atteindre le score de 31. En Europe et particulièrement en France, le « 31 » fut vite remplacé par ce qu’on appelle désormais Blackjack, c’est-à-dire le « 21 », dans les années 1700. Il semblerait qu’on ait réduit d’une dizaine l’objectif simplement pour une question de rapidité d’exécution dans la partie, 21 étant atteignable avec deux cartes, selon la valeur des cartes.
Les origines du Blackjack
Il existe une théorie selon laquelle le Blackjack serait une invention des Romains. Cette théorie repose sur le fait que les Romains aimaient jouer, mais elle n’est pas confirmée. On pense que les Romains jouaient à ce jeu avec des blocs de bois ayant des numéros peints dessus, au lieu de cartes en papier.
En plus des différentes versions du Vingt-et-Un, la popularité des jeux de cartes s’est étendue à travers l’Amérique du Nord. Le jeu de cartes a atteint la côte américaine au XVIIIe siècle avec l’aide de colons français. Le jeu n’a pas pu se répandre et se développer en France au 19ème siècle mais pendant ce temps il a évolué et gagné en popularité en Amérique. Le jeu aurait été vu à la Nouvelle-Orléans en 1820 dans les salles de jeux légalisées. En cette période, les règles étaient différentes de celles du Blackjack contemporain que nous connaissons maintenant. Par exemple, dans la forme antérieure du Blackjack, seul le croupier était autorisé à doubler.
Aussi à cette époque, il y a eu l’histoire de Éléonore Dumont. Probablement d’origine française (Nouvelle-Orléans) et ayant immigré en Amérique, elle était une croupière qualifiée et voyagea jusqu’à ce qu’elle ouvre une salle de jeu à Nevada City, en Californie (voir aussi ce récit de partie sur le jeu 1849). L’endroit s’appelait Vingt-et-Un. Les gens venaient de tout le pays pour jouer contre elle, simplement parce qu’elle était considérée comme une rareté dans le monde des croupiers. Plus tard elle devint la tenancière d’une voire plusieurs maisons closes.
Le Blackjack moderne
Au 20ème siècle, le précurseur du Blackjack s’appelait encore 21 au Nevada.
Mais c’est à cette époque que le jeu de cartes 21 a pris le nom de Blackjack. Les salles de jeux et les casinos avaient besoin d’un moyen de promouvoir le jeu. Ils offraient des bonus, dont un qui payait un supplément si un black jack (un valet de pique ou un trèfle) était distribué avec un as de pique. Au fur et à mesure que le jeu est devenu populaire, les paiements de bonus sont devenus moins courants, mais le nom informel resta.
Le nom moderne Blackjack est ainsi juste la traduction en anglais de valet noir.