Les plus de 25 ans se souviennent sans doute, avec plus ou moins d’émotion, de la série Commandos dont les jeux sortirent sur PC entre 1998 et 2003. Une certaine mode du jeu tactique d’escouade sévissait alors, c’était l’époque de Jagued Alliance, Close Combat ou encore Fallout Tactics. Commandos, comme son nom l’indiquait, traitait de l’action des commandos alliés dans l’Europe occupée et se démarquait de la concurrence par son insistance sur la subtilité tactique et la furtivité. Sorti en 2017, V-Commandos est un jeu de plateau reprenant ce thème et très largement inspiré de ces ancêtres vidéoludiques. Voyons-voir ce que la -pesante- boite nous réserve.
Le jeu se présente dans une belle boîte, relativement pesante, ce qui est bon signe. A l’intérieur, un matériel abondant -peut-être trop- : pions amis et ennemis ; pions représentants objets et autres objectifs ; cartes de mission, de terrain, d’événements et enfin tuiles de terrain. Une certaine organisation sera nécessaire au propriétaire de la boîte, au risque de se perdre dans le matériel.
La bonne qualité de ce dernier est à souligner. Ainsi, les cartes sont plastifiées, en témoigne leur résistance à un verre malencontreusement renversé pendant le test du jeu. Un très bon point pour le jeu.
Le système de jeu en lui-même est de facture classique. Pour ceux qui seraient familiers des sorties récentes dans le monde du jeu de plateau, V-Commandos pourrait être hâtivement résumé sous le terme de « Zombicide-like ». Les mécanismes de jeu sont effectivement très proches de ce titre à grand succès tout comme ils se rapprochent d’autres jeux de combat d’escouades ou de figurines comme Imperial Assault.
Et on ne change pas une recette qui gagne : le système est efficace et pour des joueurs chevronnés, assez aisé à appréhender. Première particularité, le jeu est coopératif, chaque joueur incarnant un (ou plusieurs) commandos tandis que l’opposition allemande est gérée par le jeu au moyen de règles spéciales à appliquer. Les commandos jouent leurs actions (nombreuses et variées) dans l’ordre qui leur plaît puis arrive le tour de l’ennemi, une phase de combat si besoin est et enfin une phase d’événements marquant l’arrivée d’un nouveau tour.
A l’usage, une fois les règles assimilées, l’ensemble se joue avec une rapidité surprenante, ce qui est une qualité notable pour ce genre de jeu où les tours traînant en longueur entraînent alors ennui et démotivation à table.
Cet article a été réalisé grâce à la collaboration de l’association Trolls de Jeux, www.trollsdejeux.fr , dont l’auteur est membre. Trolls de jeux est une association de joueurs située à Antibes (Alpes-Maritimes, à proximité de Nice et de Cannes) et accueillant une quarantaine de membres qui se retrouvent tous les vendredis soirs pour des soirées jeux de plateau et jeux de rôle ainsi que lors d’événements auxquels l’association participe ou qu’elle organise. Retrouvez-nous sur Facebook pour en savoir plus.
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J’ai testé le proto il y a maintenant plus de trois ans et les belles boites à leur sortie en France. Néanmoins comme le commentaire le dit, et malgré le coop bien réglé et une grande variété de scénarios, j’ai finalement trouvé le jeu répétitif car une fois que l’on connait les forces et faiblesses de chaque personnages comme dans le jeu vidéo Commandos, les parties sont finalement des casse-têtes…
C’est un trait assez commun aux jeu du genre. Quand les personnages de zombicide sont connus, on sait comment les utiliser. Ce qui fait la richesse de ces jeux, ce sont les scenarios et la solution tactique que les joueurs y apporteront.
Au passage, le système d’événements permet d’ajouter un peu d’aléatoire qui n’existe pas forcément ailleurs.
En full-coop, je vous parlerai bientôt de mon coup de cœur -là aussi inspiré des simulations (Silent Service puis Silent Hunter)- : UBOOT…