Voici un récit de partie présentant le premier scénario d’une des deux campagnes solo de la prochain adaptation sur PC de Warhammer 40 000 Sanctus Reach. Jeu qui utilisera une nouvelle version du moteur graphique très bien rodé avec Battle Academy (voir par exemple cet article), et qui permettra donc aux fans des Space Marines de jouer de belles batailles très tactiques, en 3D et en tour par tour.
Cette version PC de Sanctus Reach reprend donc le contexte que Games Workshop a développé en 2014 dans une extension de la 7ème édition de Warhammer 40 000 intitulée Sanctus Reach: The Red Waaagh!, premier volet d’une campagne qui fut suivi par deux autres extensions, Stormclaw et Hour of the Wolf.
Pour les anglophiles amateurs de romans, sachez que Sanctus Reach a aussi donné lieu à plusieurs livres et nouvelles, Evil Sun Rising, Penumbral Spike, Black Gulch, Death Mask, The Fall of Hive Jensen, Maledictus, Blood on the Mountain, et même deux audios dramas, Iceclaw et Klaw of Mork. Autant dire qu’il y a matière à faire de nombreux scénarios dans ce décor de campagne. Cela tombe bien, Sanctus Reach comportera un éditeur de missions plutôt facile à utiliser.
Sanctus Reach est le nom d’un système planétaire dans lequel a donc lieu une invasion Ork, que les Space Wolves vont devoir arrêter sur Alaric Prime, la dernière planète de ce système où les forces impériales résistent encore. Cela grâce à la présence d’Impérial Knights, des titans miniatures pouvant être pilotés par un seul homme, soutenus par la Garde impériale Cadienne dont d’ailleurs le 1652ème régiment s’illustrera avec brio, offrant aux Space Marines le temps nécessaire pour se réorganiser.
Le premier scénario de la campagne Stormclaw permet de se familiariser avec les mécanismes du jeu sans trop de difficulté. On dispose uniquement d’infanterie, et il faut capturer une tour de communication, puis résister à une contre-attaque de l’ennemi. C’est aussi un scénario assez court, ne prenant que neuf tours à jouer. Court, certes, mais intense, comme vous allez le voir.
Les mécanismes de Sanctus Reach sont dans l’ensemble assez intuitifs. La plupart des obstacles sur le terrain permettent de se mettre à couvert, et donc d’avoir un bonus défensif (le détail s’affichant au survol de la souris). On peut bouger une unité en plusieurs fois, pratique pour avancer prudemment dans le brouillard de guerre masquant les adversaires, ou découper certains mouvements pour éviter par exemple une zone de tir.
Chaque unité a un nombre d’attaques, deux en général, et peut cibler une zone pour y effectuer pendant le tour adverse un tir de réaction. Certaines unités ont des compétences et / ou armes spéciales, ici mon chef peut lancer de puissantes grenades.
En plus des différentes caractéristiques des armes, armures et équipements, chaque unité a un certain nombre de points de vie, et en parallèle un nombre de points de moral. Faire chuter le moral d’une unité ennemie a entre autre l’avantage que celle-ci n’exercera plus une zone de contrôle susceptible de bloquer vos mouvements. c’est donc un facteur assez important pour bien combiner ses attaques.
D’autant plus avec des Space Marines comme les Space Wolves, dont une bonne partie des unités sont destinées au combat au corps à corps.
Les lignes de vue / de tir sont aussi importantes car le jeu gère les tirs amis. Mieux vaut éviter de mitrailler une unité ennemie si au milieu de votre champ de tir se trouve une autre de vos unités.
Dans cette mission on tombe immédiatement face à des Gretchins et à quelques Orks. Vu la durée limitée du scénario, 9 tours, même si l’objectif à atteindre semble très proche (une dizaine de cases, soit atteignable en moins de 3 tours), il ne faut pas trop tarder. Dans ce premier scénario on a quand même de la marge, mais dans d’autres missions, le délai est plus serré et il faut donc bien connaître le potentiel de ses unités, relativement à la configuration de la carte et aux adversaires qui ne manqueront pas de surgir par surprise.
Au premier tour j’ai légèrement trop avancé, pour atteindre l’orée d’un bois. Résultat, les Orks se ruent à l’assaut et blessent plusieurs de mes unités. Le second tour va être une mêlée sanglante. Le problème dans cette bataille n’est pas les nombreux Gretchins, gênants mais faibles, mais les Orks qui au corps à corps sont très costauds. Heureusement les Space Wolves ont ici avec eux de très utiles lance-flammes.
Quand une unité a attaqué ou a été attaquée en mêlée, au tour suivant elle reste bloquée dans la mêlée. Pour l’en extirper il faut impérativement tuer l’ennemi. Ajoutons aussi que gagner un round de corps à corps peut permettre de faire reculer l’ennemi d’une case, et de prendre sa place (ce qui n’est pas toujours un avantage, selon la case de l’ennemi et ses secondes lignes …). Trêve d’explications du gameplay, sommes toutes peu compliqué pour qui connait Warhammer 40 000 ou Battle Academy, voyons ce que donne le jeu en action.
A suivre …
Pour plus d’informations sur le prometteur Warhammer 40,000 : Sanctus Reach, dont la sortie est prévue le 19 janvier prochain, voyez cette fiche chez l’éditeur ou celle-ci sur Steam.