La sortie de Wolfpack a surpris tout le monde. Un JTS (John Tiller Software) sans trace de JT (*) ! Enfin du nouveau ! Je voulais découvrir ce produit sans trop tarder.

 

J’ai rapidement déchanté. Certes le thème aurait dû me mettre la puce à l’oreille. Toujours est-il que Wolfpack s’inscrit dans la lignée des Naval Campaigns. Il s’agit du cinquième opus de la série.

En plus de son thème, la guerre navale, cette série se différencie par sa gestion des évènements en temps continue et non en tour par tour. Elle n’oppose que quelques unités, même si certains scénarios comme pour Jutland ou Tsushima voient l’affrontement de flottes entières. Ce ne sera pas le cas ici, on sera plutôt dans des duels entre sous-marins et convois avec la participation de corvettes et autres destroyers.

Surface

Pour ceux, qui comme moi, avaient connu des jeux comme Silent Service ou Silent Hunter, et bien oubliez tout ! Fini, les superbes animations avec vues périscopiques, nous sommes chez JTS, retour aux années 1980 !

Toutes les données sont mathématisées sous forme de pourcentages, et votre mission consiste à optimiser votre déplacement et vos tirs de manière à détruire l’adversaire.
L’interface graphique est réduite à sa plus simple expression. Les règles reprennent le canevas général de la série, vous expliquant comment déplacer des flottes entières en ne sélectionnant que le navire amiral, pas vraiment utile ici.

Toutefois, nous avons droit à une nouveauté, une nouvelle interface. Celle-ci n’est quasiment pas abordée dans les règles pour ne pas déstabiliser les habitués de la série.

Les deux camps sont jouables avec toutes les options habituelles (réseau, brouillard de guerre). La cinquantaine de scénarios présentés de manière chronologique nous plongent de suite dans l’action. Le joueur allié n’aura pas la possibilité de diriger les navires marchands et se focalisera sur ses navires de protection. Il faut noter que la chasse aux sous-marins n’est pas si évidente, tout comme l’utilisation des mines sous-marines.

Deux campagnes sont aussi proposées, une vous place au commandement de l’U47 de Gunther Prien, tandis que l’autre couvre l’ensemble de la bataille de l’Atlantique.

Plongée Périscopique

La plupart des scénarios oppose un sous-marin à un convoi et sa protection. Vous vous retrouvez alors devant une surface bleue où votre sous-marin n’est qu’un point tout comme les navires adverses.

L’interface nouvelle génération avec vue de mon sous-marin en surface en train de tirer sur le cargo, le point blanc à peine visible.
Le grand cercle est la portée de tir de mon canon, l’arc bleu, la zone de tir des torpilles avant et arrière, le cercle bleu pâle, la distance minimale de tir des torpilles et le grand blanc, qu’on ne voit pas, la ligne de vision.

Cet article nécessite un abonnement pour être lu dans son intégralité. Connectez-vous depuis la page Mon compte, ou consultez nos offres d’abonnement pour adhérer à notre gazette.

Notes
Multimédia
50 %
Interface
50 %
Gameplay
55 %
Article précédentVaeVictis 149
Article suivantAgainst The Odds 50
wolfpack-une-plongee-non-sans-profondeur-mais-depourvue-de-relief<b>Multimédia</b> : le minimum syndical, les effets sonores ne compensent pas la faiblesse graphique.<br /> <b>Interface</b> : pas vraiment intuitive, heureusement le temps se fige en appuyant sur la barre d’espace.<br /> <b>Gameplay</b> : il existe d'autres titres simulant la guerre sous-marine avec moult effets spéciaux, gestion des équipages et autres détails, que même si leur réalisme s’avère moindre, ils s'avèrent plus ludiques.<br /><br /> Wolfpack est un excellent jeu façon siècle dernier. La guerre navale et plus spécialement la bataille de l’Atlantique, sont des sujets très peu évoqués dans le monde du wargame, le créneau était libre surtout pour les passionnés. Le manque d’effets spéciaux, de fluidité, d’ergonomie vient gâcher tout cela.